du 06 septembre 2007 |
COURRIER DES LECTEURS |
Nous avons embauché une salariée en CDI avec une période d'essai de deux mois. Mais, au bout de quinze jours, nous nous sommes rendus compte que celle-ci ne convenait pas au poste. Nous avons donc mis fin à sa période d'essai par lettre recommandé avec AR. En retour, elle nous a adressé un certificat médical précisant qu'elle était enceinte de trois semaines. Sommes-nous obligés de la garder en raison de son état de grossesse ou la rupture de sa période d'essai reste-t-elle valable ? (T.C. par courriel)
Effectivement,
l'article L.122-25-2 du Code du travail prévoit que, sauf en cas de faute
grave ou d'impossibilité de maintenir le contrat de travail pour un motif étranger
à la grossesse, il est interdit de licencier une salariée en état
de grossesse médicalement constatée. Pour faire annuler son licenciement,
la salariée enceinte doit alors adresser à son employeur un certificat
médical attestant de son état de grossesse, et ceci par lettre recommandée
avec accusé de réception, dans un délai de quinze jours à
compter de la notification de son licenciement.
C'est la raison pour laquelle cette salariée vous a adressé
un certificat médical attestant de son état de grossesse, pensant pouvoir
faire échec à la rupture de sa période d'essai. Mais ce régime
protecteur ne s'applique pas à la rupture du contrat de travail pendant la
période d'essai.
En effet, un arrêt de la Cour de cassation en date du
21 décembre 2006 a jugé que les dispositions de l'article L.122-25-2 du
Code du travail relatives à l'annulation du licenciement d'une salarié
en cas de connaissance postérieure de cet état par l'employeur ne
sont pas applicables à la rupture pendant la période d'essai.
(cass. soc. 21 décembre 2006, n°05-44.806 fp-pbri)
zzz60u
Comment traduire soi-même ses cartes et menus ?
En vue de la Coupe du Monde de Rugby, je suis à la recherche d'un logiciel afin de traduire ma carte. Je me souviens d'avoir lu dans vos pages que vous en proposiez un, mais je ne retrouve plus l'article. (G. P. par courriel)
Il
s'agit d'Edicart Pro, un logiciel qui vous permettra non seulement de créer
mais aussi de traduire vos cartes et menus en 7 langues (allemand, américain,
anglais, espagnol, français, italien, néerlandais).
Ce logiciel comporte deux grandes parties, l'une pour traduire
et l'autre pour mettre en forme.
Un module appelé 'Composeur' vous permet de créer
et traduire le libellé de vos plats. Vous pouvez non seulement traduire le
nom du plat mais aussi son descriptif, ainsi que la catégorie de mets à
laquelle il appartient (par exemple entrée, viandes, desserts…). En outre,
un module de synthèse vocale est intégré et synthétise la prononciation
de vos plats dans les différentes langues et vous permettra d'apprendre ou
de vous familiariser avec les idiomes que vous utiliserez.
Un second module appelé 'Éditeur PAO' vous
servira pour faire la mise en page. Il vous permettra de présenter vos cartes
et menus grâce à des fonctions spécifiquement étudiées,
tels l'alignement automatique des plats et des prix, l'utilisation de polices de
caractères…
Un des grands atouts de ce logiciel est d'avoir été
conçu par des professionnels de la restauration, aidés par des traducteurs.
Outre sa base de données qui comporte plus de 105 000 termes en 7 langues,
vous serez conquis par sa simplicité d'utilisation.
Vous pouvez vous procurer Edicart Pro à l'adresse ci-après
MdB-Multimédia
Parc Technologique de l'Argile II
118 avenue de la Quiera. Voie d
06370 Mouans-Sartoux
Tél : 04 92 28 26 60 - Fax : 04 92 28 26 66
mdb@mdb-multimedia.fr
www.mdb-multimedia.fr
zzz38
Vous devez mentionner l'origine précise de la viande bovine que vous servez
Je suis allé dans un restaurant récemment et j'ai été surpris de voir mentionné à l'entrée "Nous sommes en mesure de pouvoir justifier en permanence la provenance de nos viandes", sans autre précision de la provenance. Est-ce que cette mention est suffisante au regard de nos obligations ? Merci de votre réponse. (C. F. par courriel)
Cette
mention n'est pas suffisante au regard des obligations prévues par le décret
n° 2002-1465 du 17 décembre 2002 qui impose aux restaurateurs de porter
à la connaissance de la clientèle l'origine des morceaux de viandes
bovines ou de la viande hachée.
L'article 2 de ce décret précise que l'origine des viandes
bovines doit être indiquée par l'une ou l'autre des mentions suivantes
:
1° "Origine : (pays)" lorsque la naissance, l'élevage
et l'abattage du bovin dont sont issues les viandes ont eu lieu dans le même
pays ;
2° "Né et élevé : (pays de naissance
et pays d'élevage) et abattu : (pays d'abattage)" lorsque la naissance,
l'élevage et l'abattage ont eu lieu dans des pays différents.
Ces mentions doivent être portées à la connaissance
du consommateur, de façon lisible et visible, par affichage, indication
sur les cartes et menus, ou sur tout autre support.
L'article 3 de ce même décret précise que le restaurateur
qui ne respecte pas cet affichage est passible d'amendes prévues pour les contraventions
de la 3e classe, soit une amende qui peut aller de 450 E à 2 500
E pour les personnes morales.
Nous tenons à mettre en garde nos lecteurs sur le respect
de cette obligation. En effet, à l'occasion du bilan de l'opération
interministérielle Vacances Confiance présenté le 20 août
par Luc Chatel, secrétaire d'État chargé de la consommation
et du tourisme, il a été précisé que malgré une baisse
du taux des infractions à l'occasion des contrôles réalisés
par la DGCCRF dans les établissements, les règles sur l'origine de la
provenance de la viande étaient moins bien respectées.
En effet, 3 495 vérifications, ont donné lieu à
l'établissement de 90 procès-verbaux, ce qui représente un taux d'infraction
de 2,6 % contre 2 % l'année dernière. zzz66h
Il faut un téléphone dans toutes les chambres d'hôtels
Nous aimerions avoir une précision sur les normes des hôtels de tourisme en France, particulièrement, savoir s'il est obligatoire d'équiper chaque chambre d'un téléphone relié à un standard ? (M. F. à Pisany)
Pour connaître les obligations et normes
d'aménagement minimum des hôtels classés tourisme, vous devez vous
référer à un arrêté du 14 février 1986 qui fixe
les normes de classement des hôtels de tourisme.
L'annexe 1 de cet arrêté énumère les aménagements
minimum à prévoir dans un hôtel selon la catégorie dans laquelle
il est classé (de 'sans étoile' à '4 étoiles luxe').
Dans le paragraphe C relatif à l'équipement de l'hôtel,
il est indiqué que celui-ci doit disposer d'un standard téléphonique
et d'un téléphone intérieur dans toutes les chambres pour les
catégories d'hôtel de 1 à 4 étoiles luxe, donc à l'exception
des hôtels classés sans étoile.
En outre, il est prévu
que les hôtels classés dans la catégorie 2 étoiles et au-delà
doivent mettre à disposition un téléphone avec réseau dans
toutes les chambres. zzz66h
Rubrique animée par Pascale Carbillet.
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L'Hôtellerie Restauration n° 3045 Hebdo 06 Septembre 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE