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du 11 janvier 2007
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LES PROFESSIONNELS RÉCLAMENT L'ÉGALITARISME DANS LES CONTRÔLES

En raison de la floraison des nouveaux règlements applicables aux industries hôtelières, certains professionnels de ce secteur, souvent les plus dynamiques ayant pignon sur rue, sont confrontés depuis plusieurs mois à une avalanche de contraintes administratives et de contrôles croissants qui leur sont imputables comme la prévention de lutte contre les incendies, l'hygiène et la sécurité alimentaire, la publicité des prix, les conditions d'embauche du personnel, la tenue comptable de l'entreprise, etc.
Dans un État de droit comme le nôtre, il est légitime que les services officiels de contrôle veillent au respect de l'application des divers textes par les professionnels, mais les récentes multiplications des investigations administratives dans certains secteurs géographiques exaspèrent les assujettis contrôlés.
En effet, un grand nombre de professionnels hôteliers s'estiment victimes de leur notoriété par rapport à d'autres activités de bouche, dont la vie s'avère chaotique, comme les saisonniers ambulants ou non sédentaires au professionnalisme très relatif, les tables d'hôtel et les fermes-auberges.
De ce constat pénalisant, les chefs cités dans les différents guides destinés au grand public, référençant leur établissement comme répondant à des critères gastronomiques, n'acceptent plus cette situation préjudiciable à une profession ayant ses lettres de noblesse, et demandent une
reconnaissance de qualité par les institutionnels.
Là où le bât blesse, c'est qu'il est évident que le rythme de certaines opérations de contrôle ciblées est décidé à la limite de l'arbitraire par les chefs de service
, le plus souvent en accord avec leur administration centrale.

En effet, les restaurants connus (encarts publicitaires dans la presse, publicités diverses), souvent situés dans un site urbain ou réputé touristique, subissent une fréquentation de contrôles plus importante que ceux situés en zone rurale sans pour autant désigner ces établissements comme irrespectueux de la loi.

Pour mémoire, l'exemple de Jacques Mestre
, président régional de l'Umih, qui a récemment dénoncé les contrôles
réguliers des services administratifs effectués dans son établissement. 14 contrôles fiscaux en 30 ans d'activité commerciale sans compter les 24 contrôles subis par les autres services administratifs (DDCCRF, DDTEFP, DSV, SDIS).
On peut interpréter cette situation comme du harcèlement administratif aussi condamnable que le harcèlement moral qui est, quant à lui, légiféré, et se demander si ce harcèlement ne serait pas dû à son engagement syndical qui aurait, de toute évidence, des conséquences négatives.
Patrick Gérolami
zzz66r

POUR UNE RÉGLEMENTATION DES HEURES D'OUVERTURE DES RESTAURANTS

Je suis restauratrice depuis 20 ans (petite restauration avec 2 employés), et je ne comprends pas très bien le problème des heures supplémentaires.
Pour moi, c'est le client qui est responsable : celui qui vient après 13 h 30 ou 21 heures (c'est de plus en plus une habitude chez le consommateur). Le refuser, c'est quelquefois, depuis l'ouverture à 19 heures, avoir une salle quasiment vide… Donc pas de rentrée d'argent bien que les employés soient présents. Alors que le client refusé nous traite de fainéant ou de gens qui n'ont pas besoin de travailler, comme ils disent.
Ce dernier est persuadé que l'on ne travaille que lorsqu'il arrive ; on arrête dès qu'il part ? Et surtout, depuis les 35 heures (les gens arrivent tard : constatation).
Sans parler du problème des chaînes qui travaillent beaucoup en brigade et qui servent - si ce n'est pas toute la journée - au moins jusqu'à 23 heures.
Bien sûr, en comparaison avec les petites structures comme la nôtre…, on commence en tant que 'patron' vers 5 h 30 du matin 2 fois par semaine pour les courses, ensuite la préparation, le ménage, la mise en place, le
temps du service... et nous arrivons facilement à 10 heures de travail par jour.
Avec les 39 heures dans notre corporation, vous devez bien comprendre qu'avec le temps d'ouverture que la clientèle nous impose, nous avons besoin de plus de temps pour nous consacrer à la préparation si l'on ne veut pas travailler les produits industriels déjà préparés... C'est vrai qu'il est difficile de ne pas dépasser les 39 heures.
Si je dois payer des heures supplémentaires, dois-je majorer mes prix après 13 h 30 et 21 heures ? Comment les financer ? Est-ce vraiment commercial ? Si les clients arrivent aux heures normales de service mais restent à table jusqu'à 15 h 30 pour le midi et 22 h 30 pour le soir (ajoutez le temps de nettoyage après leur départ…), dois-je les mettre dehors ? L'argent ne tombe pas du ciel.
Doit-on réglementer les heures d'ouverture pour tous les restaurants de France (y compris les fast-foods) ?
Comme tous les autres commerces qui ont, eux, une heure précise de fermeture. Eh bien je dis oui, et le problème des heures supplémentaires sera réglé !
E. Q. de La Flèche
zzz22v

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L'Hôtellerie Restauration n° 3011 Magazine 11 janvier 2007 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE

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