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S
ous le soleil du mois
d’août,
Jean-Claude Peyre
guide la visite de la Villa
Montesquieu, une vaste maison
de maître construite en 1820
au cœur du village de Laudun
(Gard). Cet architecte en a fait
l’acquisition au terme d’un appel
d’offres.
“Les candidats devaient
présenter un projet bien précis. Le
nôtre comportait la création d’un
hôtel de charme et d’un restau-
rant.”
Trois ans plus tard, à l’issue
d’une rénovation qui a per-
mis de valoriser les 1 200 m²
de bâtiments du sol au toit, le
lieu a commencé à prendre vie.
“Nous avons d’abord ouvert le
restaurant en septembre 2015
en confiant les clés de la cuisine
à
Maxime Daire
, un jeune chef
de la région. Comme nous ne
sommes pas issus de la profes-
sion, nous avons choisi des pro-
fessionnels qui voulaient s’investir
à nos côtés et à qui nous faisions
confiance. Pour la table, nous
avons défini ensemble l’esprit : un
restaurant semi-gastronomique
offrant un bon rapport qualité-
prix avec des produits frais et du
fait maison.”
Une formule du jour
à 24 € fait le bonheur des profes-
sionnels au déjeuner alors que
les menus à 32 et 49 € attirent
plutôt une clientèle de particu-
liers au dîner.
Un jacuzzi
dans chaque suite
Les six premières chambres de
l’hôtel sont accessibles depuis
HÔTELLERIE
le mois de mars. Trois sont des
suites de 45 m² équipées d’un
jacuzzi.
“Si nous avons opté pour
un classement 4 étoiles, l’esprit
est celui de chambres d’hôte
comme nous en avons exploi-
tées par le passé.
Si Jean-Claude
Peyre supervise le restaurant,
l’hôtel est l’univers de
Blandine
,
son épouse, décoratrice d’inté-
rieur.
“Pour nous, l’hôtellerie se résume
en quelques mots : un accueil sou-
riant, une qualité de service et un
environnement apaisant.”
Dans
ce dernier registre, la Villa Mon-
tesquieu est aussi à la hauteur
avec un jardin, une piscine et un
parking privé, le tout s’étendant
sur plus de 2 000 m².
Après avoir investi 2 M€ dans
l’opération, le couple va faire une
pause dans ses investissements.
“Mais à l’horizon 2018, on envi-
sage de reprendre les travaux afin
d’aménager quatre chambres de
plus et un espace dédié au bien-
être. Car pour l’instant, les soins
du spa sont directement assurés
dans les chambres”,
conclut le
propriétaire de ce lieu d’excep-
tion qui se veut également
vitrine du vignoble des côtes-du-
rhône.
LAUDUN
Jean-Claude et Blandine Peyre ont tout conçu dans
ce lieu qui a nécessité trois ans de travaux et qui symbolise
pour eux le début d’une nouvelle vie.
“Pour nous,
l’hôtellerie
se résume en
quelques mots :
un accueil
souriant, une
qualité de
service et un
environnement
apaisant.”
www.lhotellerie-restauration.fr/publications/jean.bernard
Jean
Bernard
8 septembre 2016 - N° 3515
L’Hôtellerie Restauration
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Le parc, avec deux grands cèdres et des pieds
de vigne, ajoute au charme de la demeure.
La Villa Montesquieu,
du charme et du service
“Si je n’avais pas été architecte,
jamais je ne me serais lancé dans
une telle entreprise”,
reconnaît
Jean-Claude Peyre
.