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Bistrots de terroir : au Relais de la Vère, le restaurant paie l'addition pour le bar

Café - Bar - Discothèque - mercredi 30 décembre 2009 12:04
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Le Verdier (81) L'interdiction de fumer et son relatif éloignement du centre du village ont peu à peu érodé l'activité du bar pour donner davantage d'ampleur au restaurant.



“La vente de tabac a chuté de façon si drastique que j'en ai arrêté la commercialisation”, constate Anne Depelchin devant Le Relais de la Vère.
“La vente de tabac a chuté de façon si drastique que j'en ai arrêté la commercialisation”, constate Anne Depelchin devant Le Relais de la Vère.

Anne Depelchin, la propriétaire, est catégorique : “Avec l'interdiction de fumer, le bar a perdu 40 % de sa fréquentation. La vente de tabac a chuté de façon si drastique que j'en ai arrêté la commercialisation.” Le Relais de la Vère avait déjà connu la fin de l'épicerie et de la station-service, faute de clientèle suffisante. Anne Depelchin a fait preuve de ténacité pour s'installer. Originaire d'Hazebrouck (59), salariée du secteur de la parfumerie jusqu'en 1999, elle a multiplié les stages de formation. En 2004, après deux ans de recherches, elle a découvert Le Relais de La Vère, au bas de ce hameau de 200 habitants, entre Cordes et Gaillac.

“Pendant deux ans, j'étais en cuisine, puis j'ai eu envie de m'occuper davantage de mes clients et j'ai engagé une cuisinière. Je proposais des plats du nord de la France, ce qui était ma façon d'apporter du nouveau, mais les gens qui venaient chez moi, notamment les touristes, voulaient une cuisine locale”, précise-t-elle.

Un menu pour ouvriers et agriculteurs

Le Relais conserve sa fonction de lien social. Les vieux du village viennent y ‘taper le carton’ et la clientèle du déjeuner est avant tout constituée d'ouvriers et d'agriculteurs. Fixé à 14,50 €, le menu passe à 12 € pour eux avec une soupe, trois entrées au choix, un ou deux plats et trois à quatre desserts. Il y a du gibier, du foie gras, du magret de canard, des terrines maison. Seuls les vins d'appellation gaillac figurent à la carte. “La crise viticole est trop grande pour vendre des vins qui ne seraient pas de notre terroir”, affirme la propriétaire.
Le Relais est aussi sollicité pour des banquets, des buffets. Anne Depelchin organise des apéritifs-concerts, des repas avec des groupes musicaux et des expositions. Chaque samedi, de Pâques à fin septembre, une douzaine de producteurs locaux y animent un marché.

Bernard Degioanni

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