S’installer au Japon
Il est possible de partir au Japon sans effectuer de démarches autres que posséder un passeport et un billet retour. Pour autant, il n’est vraiment pas aisé de s’y installer en tant qu’expatrié. Passé 90 jours sur place, vous êtes censé rentrer, et il vous est interdit de travailler dans le pays. Sauf si vous possédez une compétence particulière, un savoir-faire typiquement français qui peut intéresser les Japonais. Ainsi, dans la restauration, vous aurez une chance, car les boulangers, pâtissiers, crêpiers et chefs ont le vent en poupe. Une fois un emploi trouvé, votre employeur fera une demande de certificat d’admissibilité, indispensable avant toute demande de visa. Dans la foulée, une procédure de demande de visa de travail sera lancée. Mais attention : ils ne sont pas ouverts à toutes les professions.
Dénicher un logement
Les appartements se louent généralement par l’intermédiaire d’une agence immobilière. Certaines d’entre elles sont spécialisées dans la location pour les étrangers. Elles se trouvent principalement à Tokyo et dans les grandes métropoles.
Trouver un emploi
Le bouche à oreille est le meilleur moyen de trouver un emploi au sein d’une entreprise française. Vous pourrez aussi aller toquer à la porte des bureaux de l’Agence pour l’emploi japonais (Hello Work for Foreigners). Pour les femmes, deux associations peuvent vous aider : www.femmesactivesjapon.org et www.fewjapan.com. Pensez aussi à vous renseigner auprès de l'Amicale des cuisiniers et pâtissiers français au Japon (www.acpfj.com) et ne manquez pas de contacter le Comité́ consulaire pour l’emploi et la formation professionnelle de Tokyo (www.afj-japon.org). Sachez qu'il existe aussi quelques hôtels et restaurants pourvoyeurs d'emplois ou d'arubaito (emplois temporaires) : Mercure Tokyo, Hilton Tokyo, le centre de gastronomie française de Tokyo, aux Bacchanales (à Akasaka, Kioicho, Osaki, Ginza, Hakata et Kyoto), Le Bouchon lyonnais à Tokyo, Le Cordon bleu à Sarugakucho...
Connaître la culture locale
Les codes sont très importants au Japon. La forme joue un rôle essentiel dans les relations sociales, accorder sa confiance prend du temps et la maîtrise de la langue est ardue. Le temps de travail n’est pas réglementé à 35 ou 39 heures comme en France. Il existe des entreprises où l’horaire de fin de journée n’est pas précisé. Enfin, parler japonais est très souvent une condition essentielle.
Pour plus d'informations, contactez la chambre de commerce et d’industrie (www.ccifj.or.jp) et/ou l’ambassade de France au Japon : www.ambafrance-jp.org
Publié par Mylène SACKSICK