► Avant le départ
• S’informer sur le marché de l’emploi
La gastronomie et la richesse culturelle de l'Italie attirent souvent les travailleurs étrangers. Mais le pays, troisième économie de la zone euro - derrière l’Allemagne et la France -, peine à sortir de la crise. La Botte est également confrontée à de fortes inégalités régionales, entre un Nord dynamique et un Sud pauvre et rural. Rome, Milan, Turin et Gênes sont les régions les plus développées. Ne négligez pas pour autant les régions frontalières qui offrent de réelles opportunités. Parmi les secteurs porteurs d’emploi, l'agro-alimentaire, les métiers de bouche (boulanger, pâtissier) et le tourisme. Mais la concurrence est rude. Et le chômage dans le pays passe régulièrement la barre des 10 %.
► Une fois sur place
• Formalités administratives
En tant que citoyen de l’Union européenne, pas besoin de permis de travail (Permesso di Soggiorno per Lavoro). Demandez en revanche un codice fiscale auprès de l’Agenzia delle Entrate. En Italie, on travaille 40 heures par semaine, avec 26 jours ouvrables de congés. Le contrat de travail n’est pas une obligation légale : une simple lettre d’embauche suffit. Attention, il n’y a pas de salaire minimum fixé par la loi.
• Chercher du travail
Plusieurs possibilités : décortiquer les annonces des grands médias locaux et surfer sur les réseaux sociaux, à la recherche d’offres d’emplois et des groupes de Français déjà expatriés. On pourra aussi s’inscrire auprès des agences de recrutement, voire, pour les plus audacieux, déposer son CV en mains propres.
• Trouver un logement
Le bouche à oreille fonctionne très bien pour se loger en Italie, mais la plupart des biens à louer sont gérés par des agences. Pensez aussi à chercher via l’équivalent du Bon coin italien : https://www.subito.it.
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Publié par Mylène SACKSICK