Actualités
Accueil > Actualités > Équipements et nouvelles technologies

Apilco/Deshoulières crée une nouvelle collection, Perfecta

Équipements et nouvelles technologies - jeudi 6 novembre 2008 17:41
Ajouter l'article à mes favoris
Suivre les commentaires
Poser une question
Ajouter un commentaire
Partager :

La société a fait appel au designer Kristian Gavoill afin de mettre au point une gamme de 40 pièces, épurées et pratiques, pouvant passer de la table au four.



Premier porcelainier français depuis 1826, la société Apilco/Deshoulières, devenue une référence pour des générations de cuisiniers, lance une nouvelle collection, Perfecta, dévoilée à Equip’Hotel. Il a fallu dix-huit mois de mise au point avant que les 40 nouvelles pièces ne soient cuites dans les fours de l’usine de Chauvigny, à quelques kilomètres de Poitiers.
Des dessins aux premiers moules conçus dans l’atelier, et aux premières esquisses modélisées sur l’ordinateur, il y a eu de longues heures de travail, d’échanges. Il faut constamment améliorer les formes avant même de procéder aux premiers essais. Tout doit être pensé à l’avance, et pas seulement l’esthétique, car il s’agit de créer des pièces qui ne soient pas uniquement belles mais aussi fonctionnelles, légères en ligne mais fiables, solides, pratiques, tout en marquant un renouveau. C’est l’objectif de cette nouvelle collection, baptisée Perfecta : faire la jonction entre un catalogue riche de centaines de pièces déclinées dans une dizaine de série (d’Aqua à Zen en passant par Opéra et Concorde, Montespan et Océan) et l’air du temps. Avec cet impératif : que chacune de ces 40 pièces soit conçue, une à une, avec le même soin, la même minutie qu’exige une collection qui sera sur des milliers de tables, tout en étant apte à passer du four à la table.

Combinaisons infinies de formes

C’est à Kristian Gavoill, designer et créateur de nombreux restaurants, dont Le Girelier à Saint-Tropez (restaurant d’Annie Famose, l’ex-championne de ski), qu’a été confiée la tâche d’imaginer cette nouvelle collection. Une collection qu’il a voulu épurée, mais aussi maligne et pratique, et qui donne aux chefs la possibilité de mettre en valeur toute leur créativité. “Comment renouveler le design, voire l’usage, d’une terrine, d’un plat à tarte ou d’une cassolette, que chaque mère ou grand-mère possède dans son placard ? En permettant, à partir de ces pièces, de jouer à l’infini sur l’association, l’addition des contenants et des formes”, explique-t-il. De fait, dans cette nouvelle collection, aucune des pièces (ramequins, mises en bouche, plats, moules ou assiettes…) n’est dénommée selon ces appellations traditionnelles mais par un code indiquant ses dimensions. “Les chefs peuvent articuler leur présentation selon leurs envies et leurs besoins comme avec un puzzle.” Une modularité offerte à partir d’un large choix de formes (rond, carré, rectangulaire, ovale) et de tailles. Reste à concevoir les derniers détails : les poignées à oreilles, par exemple, pour qu’elles offrent une parfaite prise en main. Il s’agit aussi de rendre les pièces parfaitement empilables (indispensable dans une cuisine). Tout cela au dixième de millimètre près, et en anticipant les écarts lorsque les pièces subiront la chaleur du four. À ce stade, aucun calculateur ne remplace l’expérience, le savoir-faire, le secret des porcelainiers. Sait-on qu’une grande partie des opérations se fait encore ici à la main ? Une ultime et longue étape s’ouvre alors, depuis les premiers essais de moulage jusqu’à la mise en production de ce qui n’était jusque là que dessins.

Patrice Fleurent

Journal & Magazine
N° 3829 -
19 juillet 2024
SOS Experts
Une question > Une réponse
Gouvernantes et service hôtelier
par Corinne Veyssière
Services
  Articles les plus lus