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Trois règles pour gérer votre e-réputation

Équipements et nouvelles technologies - mardi 10 février 2015 18:07
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Saint-Raphaël (83) Gilles Granger, directeur général de Vinivi, est revenu, lors du 6e salon Voyage en multimédia de St Raphaël, sur les fondamentaux de la gestion de la réputation en ligne de tout établissement.



Gilles Granger, DG et fondateur de Vinivi.
Gilles Granger, DG et fondateur de Vinivi.

 
Passer à côté de sa réputation en ligne c'est passer à côté de ses clients ; c'est en résumé le constat qu'a fait Gilles Granger, directeur général de Vinivi, lors d'un atelier mené à l'occasion du 6e salon Voyage en multimédia de St Raphaël, sur les fondamentaux de la gestion de la réputation en ligne de tout établissement. La veille et la gestion des avis sur internet est nécessaire car les avis sont un outil de relation client, et ils offrent de la donnée client, que les OTAs sont les premiers à savoir récupérer et utiliser.

 

La première règle pour une bonne gestion de la e-réputation est le bon sens du calcul : sur 100 clients, un seul laissera un avis spontanément. Le client content ne communique que rarement sa satisfaction, seuls les extrêmes (très content / mécontent) s'expriment. L'envoi d'un email après le départ de vos clients augmentera largement ce taux. Certains hôteliers obtiennent plus de 30 % de retour,  ce qui offre une belle réserve d'avis positifs qui noieront dans la masse un ou quelques avis négatifs. Sur les OTAs, le taux de retour oscille entre 12 et 15 %, les hôteliers peuvent donc mobiliser plus de clients que les intermédiaires.

 

La seconde règle à adopter est de répondre aux avis. Pas tous, au moins aux négatifs, mais pas à chaud. Si vous répondez aux avis positifs, évitez les copiés collés, qui sont un manque de considération pour vos clients. Attention, ne répondez pas aux avis diffamatoires, demandez plutôt leur retrait, vous avez trois mois pour le faire.

 

"Googlez-vous et vérifiez les deux premières pages de résultats", conseille Gilles Granger. Prenez possession des pages établissements de tous les comparateurs et sites d'avis pour pouvoir répondre aux avis choisis. À minima, demander votre fiche propriétaire sur TripAdvisor, Trivago et Kayak (premier comparateur aux Etats-Unis).

 

La dernière règle consiste à agir, ne pas être passif. Un avis diffamatoire ? Faites le supprimer. Pas assez d'avis positifs ? Sollicitez vos clients fidèles ou satisfaits. Une rénovation ? Faites supprimer tous les avis antérieurs. Prenez les emails de vos clients, ils sont votre meilleure base de données. Vous pouvez faire appel à une société extérieure si vous avez une base de données pour solliciter vos clients après leur séjour.
Vanessa Guerrier-Buisine

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