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Fonds de commerce à Thonon-Les-Bains : la saisonnalité continue de séduire les acquéreurs professionnels

Fonds de commerce - jeudi 24 février 2011 22:46
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Thonon-Les-Bains (74) Au sud du Lac Léman, la crise n'a pas empêché Century 21 Agence du Lac « Entreprise et Commerce », de se développer. Dans ce secteur caractérisé par une forte saisonnalité, la crise a accéléré la fin de certains fonds de restauration traditionnelle sur le déclin, mais il continue de séduire des professionnels qui veulent se mettre à leur compte, agrandir leur commerce ou se diversifier. Le point avec Bernard Devaud, directeur de Century 21 Agence du Lac « Entreprise et Commerce» et Eric Lecomte, responsable du pôle CHR.



Bernard Devaud (à g.) et Eric Lecomte de Century 21 Agence du Lac «Entreprise et Commerce»
Bernard Devaud (à g.) et Eric Lecomte de Century 21 Agence du Lac «Entreprise et Commerce»

Pouvez-vous nous présenter votre réseau d'agences?
Bernard Devaud, directeur : A l'origine, Century 21 Agence du Lac était d'abord présent sur le marché de la transaction résidentielle. Depuis 2001, nous avons développé notre département 'ventes de Fonds de commerce et Entreprise'. Aujourd'hui nous totalisons 9 agences, ce qui nous permet d'être présent sur toute la rive sud du Lac Léman, en y incluant Genève, puisque nous venons d'y ouvrir une agence. Deux de nos collaborateurs se consacrent spécifiquement aux ventes de fonds de commerce de cafés-hôtels-restaurants dans notre secteur géographique d'intervention qui couvre les petites villes de Thonon et d'Evian et les villages situés aux alentours (Bord du Lac Léman), jusqu'aux aux Portes du Soleil (Stations de ski tel que Avoriaz, Morzine, Les Gets, Châtel,….), en passant par le Genevois et le Pays de Gex (Zone frontalière avec la Suisse). 

Quel a été l'effet de la crise sur le marché de ventes de fonds de CHR ?  
Eric Lecomte, responsable du pôle CHR : La crise a été fatale pour les  petites affaires (moins de 100 000 euros de CA HT), qui connaissaient déjà des difficultés, et elle a entraîné plusieurs redressements ou liquidations judiciaires, notamment en 2009. Elle a également affecté l'activité restauration traditionnelle de taille modeste en impactant la rentabilité, ce qui a influé sur les prix de cession, ceux-ci étant calculés en grande partie sur les résultats de l'entreprise. Parallèlement, les banques ont durci leurs critères de sélection dans l'appréciation des dossiers de reprise aussi bien sur la qualité des affaires cédées que la qualification des repreneurs. Le nombre d'acquéreurs primo accédants a de fait fortement diminué.

Comment les prix de cession ont-ils évolué ces deux dernières années ?
Bernard Devaud, directeur : Le marché C.H.R dans notre région reste fidèle et proportionnel à la rentabilité des affaires cédées. Les prix sont stables pour les restaurants traditionnels qui se vendent en moyenne entre 60 et 70% du chiffre d'affaires pour des affaires de taille moyenne (entre 100 000 et 200 000 euros de CA HT). Pour les Bar-Brasserie  : 80% du CA HT (contre 90% en 2008) et 80% pour le bar pur (contre 100% en 2008). On peut expliquer cette baisse notamment par l'interdiction de fumer combinée à une restriction des dépenses de la clientèle, qui ont affaibli le chiffre d'affaires réalisé sur ce segment particulier. Les 'belles' affaires de Bar-Brasserie, celles qui ont un emplacement de premier choix, et dont le CA est supérieur à 200 000 euros HT, n'ont pas vu leur prix de vente chuter et continuent d'être cédées sur la base moyenne de 100% du CA HT, parfois 120% quand l'emplacement est exceptionnel (notamment en station, au bord de pistes de ski ou pour le coeur de ville). Pour la vente à emporter, les prix de cession s'établissent à 90-100% du CA HT, et ce segment continue à se développer.

Quelles sont vos prévisions sur l'évolution de cette tendance ?
Eric Lecomte, responsable du pôle CHR :  Nous sommes confiants. La baisse de la TVA devrait porter ses fruits dans les bilans et les maintenir à un bon niveau. On constate par ailleurs que de nombreuses entreprises investissent pour entretenir leur outil de travail et le moderniser. De nombreux professionnels sont toujours attirés par la reprise de fonds de commerce à caractère saisonnier. Or c'est l'une de nos spécificités. Même si, pour les acquéreurs, notre secteur se révèle souvent être un second choix après Annecy et ses alentours, notre région est agréable à vivre, et nos disposons de belles affaires, souvent plus abordables. De manière générale, nous constatons que la qualité des affaires s'améliorent : elles sont mieux gérées sur le plan humain et mieux entretenues.

Tiphaine Beausseron

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