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Dominique Loiseau, marraine d'exception

Formation - Écoles - lundi 8 avril 2013 11:50
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Saint-Chély-d'Apcher (48) Pour la première fois, une femme devient marraine des promotions 2012-2013 du lycée des métiers de l'hôtellerie du Sacré-Coeur.



Dominique Loiseau dans les cuisines de l'établissement avec Cyrille Zen et Gilles Goujon, parrain de l'an dernier, deux professeurs et Jacky Ribeyre, directeur du Sacré-Coeur.
Dominique Loiseau dans les cuisines de l'établissement avec Cyrille Zen et Gilles Goujon, parrain de l'an dernier, deux professeurs et Jacky Ribeyre, directeur du Sacré-Coeur.

C'est une première à double titre pour le lycée hôtelier du Sacré-Coeur à Saint-Chély-d'Apcher (48). Mardi 2 avril, à l'issue d'une cérémonie officielle, une femme, Dominique Loiseau, est devenue marraine des promotions 2012-2013. Et dans la longue liste des chefs étoilés qui ont remis les prix des rapports de stage, c'est la première qui ne travaille pas en cuisine. Mais elle met le service en tête de ses préoccupations.

"Il faut faire la promotion des métiers de la salle. C'est une cuisine plus un service qui donnent les clés du succès. Pour le guide Michelin, ce n'est pas un homme mais une prestation qui remporte des étoiles. Les clients veulent passer un bon moment, être surpris, étonnés, trouver quelque chose qu'ils ne font pas chez eux. Nous avons un service plus détendu et nous allons vers plus de prestations devant les clients, découpe et autres", précise la marraine.

Parcours hors-norme

La responsable du groupe Bernard Loiseau (deux restaurants à Paris, un à Beaune et le triple étoilé de Saulieu) a raconté son parcours hors-norme aux élèves, sans détours. "J'ai fait trois métiers, prof en lycée hôtelier, journaliste et restauratrice. J'ai bien passé un CAP cuisine, mais c'était juste pour avoir des bases face aux élèves quand j'étais prof en hygiène alimentaire."

Cyrille Zen
, l'étoilé finaliste de Top Chef, est revenu dans les cuisines, vingt ans après la fin de ses études, pour servir les 330 couverts du repas de gala qui a suivi la cérémonie.

Pierre Boyer

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