Florence Potier raconte comment, à 35 ans, elle a repris des études en CAP cuisine en alternance : "J'ai suivi un CAP cuisine d'octobre à mai car je remplace le chef pendant ses jours de repos et je me trouvais trop juste, j'étais mal organisée. Et puis on veut travailler de grosses pièces de viande et fidéliser la clientèle locale avec des plats différents chaque jour. Je voulais savoir découper la viande, faire des fonds de sauce. Le problème c'est de travailler vite et pour cela, il faut passer par une école. Ma formation était en alternance, un mois en entreprise et un mois à l'école. Cela demande beaucoup : on avait juste fini la saison quand j'ai commencé le 1er octobre, et là on enchaîne à nouveau sur la saison. Il faut être très motivé pour reprendre des études à 35 ans avec des enfants. Mais je ne regrette rien, cela permet aussi d'échanger avec des profils différents et, au bout du compte, on a un diplôme. C'est important parce qu'il risque d'y avoir des évolutions dans notre métier."
Publié par Propos recueillis par Élodie Bousseau