Première phase de travaux au Lion d’Or de Petite Pierre en Alsace
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L’hôtel le Lion d’or à Petite Pierre en Alsace, vient de subir d’importants travaux de rénovation. L’ambition, avec cette première phase de travaux, est d’une part de donner un coup de jeune à l’établissement, bien sûr, mais également de le mettre en conformité avec les nouvelles réglementations.
Par Marie Carcassonne, directrice de Dynamo Assistance à Maîtrise d’Ouvrage, coordonne les projets de construction et de rénovation d’hôtels.
www.dyn-amo.fr - Tél. : 01 43 73 20 21
L’hôtel, passé de 42 chambres à 38 aujourd’hui, compte 40 salariés. M. Velten, directeur de l’hôtel, a fait appel à un architecte, à un consultant hôtelier et à un architecte d’intérieur, tous de la région, pour mettre en œuvre son projet. L’équipe comprenait également un Coordonnateur Sécurité Protection de la Santé, un bureau de contrôle et un coordonnateur SSI. Le chantier, géré en lots séparés, a nécessité 38 entreprises, dont celles de la décoration. Au total, 8 mois de travaux auront été nécessaires, dont 2 de fermeture totale de l’hôtel.
Cette première phase de travaux, d’un montant total de 2,6 millions, a été financée à hauteur de 15 % par des subventions de la région Alsace au titre de l’aide au développement de l’hôtellerie familiale.
 L'accessiblité commence par l'accès à l'hôtel. |
Aménagement de la voirie
Un des objectifs était de rendre l’hôtel conforme à la nouvelle loi sur l’égalité des droits et des chances. Problème rencontré fréquemment par les hôteliers : ils font des travaux pour rendre leur hôtel accessible mais c’est ensuite l’aménagement de la voirie qui n’est pas conforme et qui ne permet pas le cheminement des fauteuils roulants. Dans le cas présent, la concertation avec la mairie a été positive car il a été convenu que les travaux de mise à niveau du trottoir, la dalle de l’établissement ne pouvant être abaissée, seraient réalisés avant la fin de l’année.
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Aménagement de la réception
Pour satisfaire les exigences de la réglementation Handicapés, il convient de réaliser un comptoir avec une zone adaptée : maximum 80 cm de hauteur et possibilité de faire glisser le fauteuil roulant sous le comptoir pour pouvoir lire ou signer des documents. La difficulté, bien souvent, est alors de conserver une esthétique d’ensemble. Il a donc été prévu une partie plus basse, à gauche sur la photo, avec tablette amovible. Ce dispositif n’est pas discriminant, car d’une part l’espace accessible est au même endroit que le comptoir principal et, d’autre part, l’accès à l’arrière de la banque d’accueil peut se faire de l’autre côté, n’obligeant pas à rabaisser la tablette en cas d’utilisation.
La rampe d’accès provisoire, à droite sur la photo, menant à la salle de réunion, sera supprimée lors de la phase 2, phase pendant laquelle toute cette partie d’immeuble sera remise à niveau.
 Extension de l’escalier existant. Les garde-corps doivent être installés avant la fin du mois. |
Sécurité incendie
L’hôtel est de type O et N de 4e catégorie. Pour le mettre aux normes, il a notamment fallu :
- La création d’un nouvel escalier de secours au centre de l’établissement.
- La prolongation de l’escalier de secours extérieur existant pour rattraper le niveau qui a été créé.
- L’hôtel dispose ainsi de 3 escaliers : 1 à chaque extrémité du bâtiment – dont celui à l’extérieur -, pour qu’aucun couloir ne se termine en cul-de-sac, et un au centre.
- L’encloisonnement des escaliers de secours intérieurs. L’escalier de secours extérieur sera encloisonné lors de la phase 2.
- Le désenfumage des escaliers de secours intérieurs.
- Le remplacement du système d’alarme par un SSI (système de sécurité incendie) de catégorie A avec équipement d’alarme de type 1.
- La mise en place de portes coupe feu sur ventouses asservies au SSI.
- La mise en place de détecteurs incendie dans les locaux non surveillés.
- Le changement des BAES (bloc autonome d’éclairage de sécurité) et BAEH (bloc autonome d’éclairage d’habitation).
Ces travaux sont estimés à eux seuls à environ 300 000€ du montant total, soit plus de 10 %.
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Esthétique des nouvelles chambres Pour continuer à satisfaire sa clientèle d’habitués et attirer une population plus jeune, M. Velten a refait une partie de ses chambres.
Les murs sont devenus blancs, les têtes de lit massives ont été remplacées par des lambris clair, les tables de chevet sont plus modernes avec des pieds en bois flotté, rappelant le concept d’arbrothérapie que M. Velten a créé. Cet aménagement, en plus d’être plus léger esthétiquement, permet de transformer facilement et rapidement les chambres doubles en twin et vice versa ou, le cas échéant, de changer de lit sans avoir à changer les têtes de lit.
La zone bureau a été repensée, offrant une grande surface de travail. Les prises sur le bureau sont très pratiques et évitent au client de devoir se mettre à quatre pattes pour se connecter.
Les chambres en duplex ont conservé leurs poutres apparentes en bois, qui donnent un aspect très chaleureux à la pièce. Les gardes corps sont vitrés, ne perturbant pas l’esthétique générale du lieu. La salle de bains
Le lavabo est esthétiquement basique mais offre néanmoins une grande surface de pose pour les clients Le restaurant
Le restaurant de 120 couverts a été entièrement refait. Parmi les innovations marquantes : La cave à vin
La cave à vin toute hauteur et vitrée, inspirée d’un voyage de M. Velten, sert de séparation entre l’office et la salle. Cette disposition, esthétique, permet de donner plus de profondeur à la salle. L’office n’a pas été rénové, seules des nouvelles portes automatiques ont été installées. Elles sont très appréciées des serveurs, sauf celle à commande manuelle, très peu pratique quand on a les deux mains prises ! |
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