Ambiances colorées et fonctionnalité maximale
Côté déco, l'hôtel s'articule autour de quatre ambiances différentes, à dominante verte, beige, taupe ou violette. Un parti pris de Jean-Marie Guéno, qui a également misé sur une fonctionnalité maximale. Le mobilier a été conçu sur mesure et l'hôtel intègre toutes les obligations en matière d'accessibilité des personnes à mobilité réduite.
"Nous avons dû faire quelques concessions malgré tout", nuance Grégory Portner. Le directeur de l'EcoNuit guérandais fait notamment allusion aux sommiers et matelas qui ne sont pas écologiques, "par souci de confort". Quant au petit-déjeuner, si les thés et café sont issus du commerce équitable et les yaourts en provenance d'une ferme guérandaise et le pain bio, les jus de fruits ne le sont pas, "car ce n'était pas viable en terme de prix". Chaque poste a donc été calculé au plus juste. Conséquence : le surcoût d'investissement, soit 18 % du coût de la construction - estimé à 3,2 M€ - sera amorti d'ici à 2018. Par ailleurs, dès 2011, 6 emplois directs et 4 indirects ont été créés.
"Aujourd'hui, 10 à 15 % de nos clients viennent pour le concept, car ils ont l'habitude de séjourner dans des hôtels écologiques. Les autres sont attirés essentiellement par le prix, mais reconnaissent être agréablement surpris par le concept", constate Grégory Partner. Aussi s'apprête-t-il à dupliquer EcoNuit à Saint-Nazaire (44), Nantes (44) et Saint-Brévin (85) d'ici à 2013.
Publié par Anne EVEILLARD