1967 : Paul Dubrule ouvre son premier Novotel, stratégiquement situé à côté du tout nouvel aéroport de Lille. Une révolution dans le monde de l'hôtellerie. Presque cinquante ans plus tard, et malgré plusieurs rénovations, l'hôtel historique reste "le plus vieux dans le subconscient des Lillois, explique Godefroid Gillis, directeur de l'établissement. Il fallait vraiment lui donner une nouvelle image". L'entrée dans le giron du groupe Accor en décembre 2014 sera le déclencheur. La rénovation complète s'étale sur toute l'année 2015, pour 3,5 M€.
Si les quatre-vingt-dix chambres répondent aux normes de modernisation imposées par Novotel, les autres parties de l'hôtel peuvent prétendre à plus de personnalisation. C'est l'agence parisienne Blanchet-d'Istria qui a été chargée de répondre au cahier des charges : créer une ambiance lounge et cosy, avec beaucoup de flexibilité et avec des clins d'oeil aux années 1960-1970 pour ne pas oublier le symbole historique.
Un lobby multifonctionnel
Le lobby est entièrement réorganisé et redécoré, avec l'introduction de quinze espaces de trois à quatre personnes, multifonctionnels et interconnectés, ouverts aux clients internes et externes, pour se restaurer, prendre un verre, travailler, se détendre... "Le lobby dépasse la fonction traditionnelle d'accueil pour devenir un véritable lieu de vie", précise le directeur qui insiste sur la vraie grande nouveauté du lieu : l'installation d'un bar à tapas, le Gourmet Bar. Table d'hôte, tapas fabriqués en direct, afterworks, concerts et soirées à thème, cette nouvelle offre vient compléter celle du restaurant traditionnel (100 couverts) pour retenir la clientèle du soir et à faire venir celle de l'extérieur.
Les huit salles de réunion modulables ont aussi reçu un coup de jeune. Un espace fitness a été créé. Il reste encore à rénover la terrasse pour profiter au mieux de l'exceptionnel jardin planté et de la piscine, et la grille d'entrée "pour bien montrer que tout a changé ici", insiste Godeffroy Gillis. Le directeur espère retrouver, voire augmenter le taux d'occupation jusqu'à 80 %.
Publié par Emmanuelle COUTURIER
jeudi 7 avril 2016