Exotisme et voyage
Dès l'entrée, le ton du voyage est donné par les feuilles géantes de palmier doré accrochées comme un trophée sur le mur noir du lobby. Les luminaires en osier attirent le regard vers le papier peint léopard du restaurant Jane, juste derrière la vitre à peine voilée par des tiges de bambous géants. Au sol, le plancher vieilli, choisit et travaillé par Rémy Motte, date du XVIIe siècle. C'est lui qui a aussi déniché l'extraordinaire lustre italien du XVIIIe siècle qui orne le restaurant Ma Reine.
Les étages ont tous leur personnalité, et chacun leur papier peint : singes, perroquets et bambous foisonnent. Les 48 chambres sont toutes différentes : à chacune sa couleur, plutôt subtile et vibrante, et son papier peint correspondant, très chargé, juste sur un mur. Le palmier est un motif récurrent, gravé sur le verre des cloisons coulissantes des salles de bains. Les suites disposent d'un mur entier de fenêtre pour laisser entrer la lumière. Ou comment passer de blockhaus à 4 étoiles.
Publié par Emmanuelle COUTURIER