De bonnes perspectives pour Cremonini restauration
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75 - Paris En mars 2009, l’Italien Cremonini prenait les commandes de la restauration ferroviaire à bord des TGV France, et ce au détriment de la Compagnie des wagons-lits (CWL). Un an et demi après, le président délégué de la société modénaise en France, Jean-Pierre Molinari, fait un premier bilan.
L’Hôtellerie Restauration : Comment se portent vos activités dans la restauration ferroviaire en France ?
Jean-Pierre Molinari : Les indicateurs sont au vert. Depuis novembre dernier, nous notons une reprise de plus 10 % du CA en comparaison avec l’exercice précédent ; ceci en raison de l’amélioration du climat économique mais aussi parce que nous avons mis au point une meilleure lisibilité des menus, couplée à un repositionnement tarifaire percutant. Nous proposons des tarifs qui sont toujours inférieurs de 7 % environ à ceux pratiqués par l’ancien opérateur. Enfin, nous gérons depuis mars 2010, l’activité de logistique avec Avirail, une société que nous avons crée avec Geodis.
Que proposez-vous de nouveaux à bord des trains ?
Des produits bio, éthiques mais aussi beaucoup d’animations. Pour la vente ambulante sur Teoz, nous proposons des cafés expressos sur nos chariots et des produits chauds comme la pizza. Pour éviter les files d’attentes et proposer un choix plus large, nous avons mis en place un service internet de précommandes pour nos clients TGV. Enfin, pour notre clientèle d’affaires, nous offrirons prochainement des plats chauds servis à la place, selon un processus proche de l’aérien ou de l’Eurostar.
Comment s’est passé l’intégration des équipes de l’ex-CWL ?
Il n’y a pas eu de mouvements sociaux depuis plus d’un an. Bien entendu, nous avons une culture d’entreprise différente et la CWL existait depuis plus d’un siècle. Mais le dialogue est bien présent.
Peut-on espérer un retour des wagons-restaurants en France ?
Nous opérons avec succès de véritables restaurants à bord de trains en Italie ou en Espagne. Nous savons faire. Il s’agit plutôt d’un problème d’équipement des trains français et d’un choix stratégique de la SNCF. Le raccourcissement des temps de trajets justifie un service de restauration rapide. C’est donc plutôt à la SNCF que vous devriez poser la question.
Francois Pont |
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