Wasa Ethnik Food se démarque à Montevideo
Restauration Snacking - mardi 15 novembre 2011 11:44
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Montevideo (URUGUAY) Avec leurs salades, leurs bagels et des plats du jour créatifs, Stéphanie et Walter Deshayes remportent un joli succès en Uruguay.
Ils avaient peur de se lasser. Après quatre ans aux manettes d'Anael (un mini-bistrot contemporain à Bordeaux), Stéphanie et Walter Deshayes vendent leur affaire et tentent une nouvelle aventure à l'étranger. En quête d'un "petit pays stable politiquement et à taille humaine", ils tombent d'accord sur l'Uruguay. "Nous nous sommes renseignés sur Internet. Nous avons envoyé nos CV aux établissements locaux… sans réponse. Alors nous avons pris des billets d'avion et sommes arrivés début 2010, sans parler espagnol. Nous savions qu'il était facile de créer (en théorie !) une entreprise ici", racontent-ils. Six mois leur sont nécessaires pour trouver un local, faire les démarches administratives et observer le marché. Hormis les pizzas, les pâtes, la viande grillée, les sushis et les fameux chivitos (sandwiches uruguayens), l'offre de restauration leur paraît très pauvre à Montevideo. Ils constatent également le manque de curiosité des Uruguayens en matière de cuisine, ainsi que la cherté et la rareté des produits. Dès lors, Wasa Ethnik Food leur semble le concept le plus approprié. Implanté dans le centre d'affaires de la capitale, ce mini-restaurant abrite un long bar, quatorze places assises et une cuisine apparente. Outre sa carte de salades, de bägels (une première en Uruguay) et de cocktails de fruits faits maison, cette adresse atypique propose un menu du jour "équilibré" et "abordable" (environ 8 euros) qui privilégie les légumes et les inspirations venues d'ailleurs. Dans des assiettes inventives à la présentation soignée, le client découvre par exemple un Millefeuille de pomme verte et son tartare de betterave, ou des Keftas de boeuf accompagnés de boulghour au citron et de carottes confites au cumin… Une formule qui fait recette. Mais attention, préviennent les Deshayes, "l'Uruguay n'est pas le rêve américain, les loyers y sont élevés et la TVA est à 22 % !". Le couple, formé à l'école hôtelière de Paris, élabore néanmoins de nouveaux projets uruguayens (encore confidentiels) pour le printemps prochain.
Violaine Brissart |
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