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Les Garçons parisiens, l'adresse strasbourgeoise qui revisite le bretzel

Restauration Snacking - mardi 29 mars 2016 10:26
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Strasbourg (67) Après avoir créé son enseigne de macarons en Roumanie, Alexandre Gorj, 29 ans, est revenu à Strasbourg, sa ville natale. Jamais à courts d'idées, il y a développé un nouveau concept de street food.



Au fil des ans, la rue des Frères est devenue le lieu d'expérimentation des nouveaux concepts de street food à Strasbourg. Hot-dogs, tartes flambées, sandwichs chics, crêpes... À chaque adresse son produit phare et sa horde d'étudiants testeurs. Depuis quelques semaines, elle en compte une nouvelle : Les Garçons parisiens. Un décor d'épicerie rétro et chic avec ses carreaux en damiers, son grand miroir et son ardoise murale, et des pâtisseries salées innovantes appelées rouleaux, sticks ou pains gourmands (à partir de 3 € l'unité, menu à partir de 5,50 €).

C'est Alexandre Gorj, jeune Strasbourgeois de 29 ans, qui est à l'origine de ce concept. Il a décidé de revisiter le bretzel, produit du terroir alsacien par excellence, et le friand. "Je me suis inspiré de l'Alsace mais aussi des empanadas d'Amérique latine et des pâtisseries fourrées chinoises. J'avais envie de proposer une alternative aux paninis et au sandwichs."
 

Version salée, sucrée ou nature

Tennisman de niveau régional, puis étudiant en Staps, Alexandre Gorj a toujours eu le goût d'entreprendre. À 21 ans, il a participé à l'ouverture du premier Decathlon de Bucarest. Quelques mois plus tard, il ouvrait sa première boutique de macarons, baptisée Madame Lucie, en hommage à sa mère. Puis une deuxième, une troisième... et enfin une septième. C'est le mal du pays qui l'a fait revendre ses magasins et sa marque pour revenir sur ses terres, en Alsace. "Je réfléchissais à un nouveau concept et j'ai eu cette idée avec mes amis, après une soirée à Paris. On a essayé de se préparer un petit repas avec les restes du frigo, de la farine, du sel et de l'eau", raconte-t-il et de préciser, dans un sourire : "On a amélioré la recette depuis."

Fourrées à la viande épicée, au jambon-mozzarella, au pesto ou à la pomme de terre et au chou mariné, ses pâtisseries salées se mangent sur le pouce. Elles se déclinent également en version sucrée (pomme triple sec ou chocolat-banane) et en version nature à tremper dans des sauces maison, les crémeux (caviar de ratatouille, haricots blancs, rillettes de poissons, etc.). La boutique compte dix places assises.


Sonia de Araujo
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