L'Espagne remporte la Coupe du Monde de la Pâtisserie

Lyon (69) Jordi Bordas Santacreu, Josep Maria Guerola et Julien Alvarez (formateur Bellouet conseil à Paris) viennent de remporter la 12ème Coupe du monde de la pâtisserie, organisée dans le cadre du Sirha à Lyon.

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L'équipe espagnole a fait coup double. Elle remporte non seulement la médaille d'or mais aussi le prix dégustation générale assorti d'un Vase de Sèvres accordé par le Président de la République. Un chèque de 12.000 euros leur a été remis par Marie-Odile Fondeur, directrice générale du salon. C'est la première fois que les Espagnols montent sur le podium après 10 participations. ils ont laissé exploser leur joie. La médaille d'argent récompense l'Italie (Davide Comaschi, Domenico Longo, Emanuele Forcone) et le bronze va à la Belgique (Dieter Charels, Marijn Coertjens et Pascal de Deyne).

45 équipes étaient inscrites aux sélections. 19 ont fait le voyage pour Lyon. Ici, l'élite de la pâtisserie mondiale s'affronte dans les boxes pendant 10 heures devant un public déchaîné du nouveau Hall Paul Bocuse qui contient 2.400 personnes, professionnels et supporters en liesse. Chaque équipe composée de trois membres (un pâtissier, un chocolatier et un glacier) doit réaliser trois entremets au chocolat, trois entremets glacés aux fruits, douze desserts à l'assiette représentatifs des traditions et des tendances du pays représenté, une pièce artistique en sucre, une deuxième en chocolat et la troisième en glace hydrique sculptée.

Pour les départager un jury de haute volée constitué des présidents des équipes de chaque nation participante et de Gabriel Paillasson, président-fondateur du concours, Pascal Molines, président du comité international d'organisation et de deux présidents d'honneur, Mitsuo Hara et Kazuaki Takaï, deux pâtissiers japonais renommés. Avec eux, Jérôme de Oliveira, chef de l'équipe de France lauréate en 2009 (la France était donc exclue de cette compétition 2011 comme le veut le règlement) et président du jury. "ça m'a rappelé beaucoup de souvenirs de me retrouver ici, notamment quand on voit sortir les pièces, la crainte de la pendule qui tourne, de la casse..., dit Jérôme de Oliveira. Revenir dans le jury, voir l'envers du décor, la notation, c'est vraiment intéressant. mais le plus important dans ce concours, ce sont les échanges entre les nations. On voit d'autres techniques et cette année, on a vu encore du très beau travail". Le Français a transmis le flambeau à l'équipe espagnole. Rendez-vous dans deux ans. Les Français seront de retour dans la compétition.