"Après avoir exploité durant dix ans La Mama, une pizzeria rachetée en 1999, nous souhaitions passer à autre chose. Nous avons donc investi 500 000 € dans cette affaire afin de lui donner une nouvelle identité et de proposer une cuisine qui nous ressemble davantage", explique le chef Christophe Poirot, patron de La Table d'Angèle, qu'il exploite en famille, avec sa femme, Angèle, et son fils Simon.
Côté décoration, l'atmosphère fait aujourd'hui la part belle à l'espace et à la lumière, le tout rehaussé de couleurs chaudes. En ce qui concerne l'assiette, le changement est tout aussi radical et réussi. "Nous faisons le maximum nous-mêmes, y compris le pain et les glaces. Nous privilégions également les produits frais et les producteurs locaux", précise Christophe Poirot qui est Maître restaurateur. Mais, si la pizza a été abandonnée, pas question de proposer une cuisine de terroir sans originalité. Lui, qui a travaillé dans différents pays avant de s'installer dans les Vosges, veut surprendre ses clients.
Deux clientèles
Ainsi sur la carte, se côtoient le Pâté lorrain revisité au foie gras, le Cornet d'émulsion de munster ou bien encore les Makis de crabe et de saumon fumé. "Une palette de saveurs qui satisfait à la fois notre clientèle locale et les touristes qui fréquentent nos montagnes", souligne Angèle Poirot qui s'active en salle. Et pour bien accompagner ces mets ou les menus (celui du jour est à 14 €), Simon, jeune sommelier, a composé une cave au diapason de la cuisine : de grands classiques d'ici et de bonnes bouteilles d'ailleurs.
Publié par Jean Fabian