Et si les avancées technologiques pouvaient nous permettre de continuer à produire de façon plus saine et durable dans les années futures ? Pour Frédéric Loeb, fondateur de Loeb innovation, la technonature (alliance de la technologie et de la nature) est un des grands enjeux à venir. “La technonature, c’est utiliser le meilleur de la technologie pour la mettre au service de la planète dans le respect de l’environnement. Si aujourd’hui, on parle beaucoup d’écologie et d’agroécologie, il faut que dès à présent nous allions plus loin dans nos bonnes pratiques afin d’atteindre un réel point d’équilibre entre l’homme et la nature ”, explique-t-il. L’enjeu final étant de garantir notre santé alimentaire tout en préservant les ressources de la planète.
Diverses pistes de réflexion
La technonature peut ainsi prendre plusieurs formes. À l’instar de l’agriculture verticale, qui consiste à superposer des étages de cultures dans des espaces fermés. “Pourquoi ne pas transformer des parkings inutilisés ou autres espaces urbains délaissés en fermes urbaines au lieu de conquérir des territoires agricoles ?”, s’interroge l’expert. La production de protéines de synthèse en laboratoire est aussi un sujet de réflexion. Elle se substituerait à l’élevage intensif et extensif, dont l’impact environnemental est important. Pour rappel, l’élevage bovin produit environ 13 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Sirha #Prospective#
Publié par Stéphanie Pioud