Réunis en assemblée générale dans les murs de la Maison Richard, à Nasbinals, les membres de l'Umih 48 ont découvert un parterre de personnalités pour aborder les différents sujets de l'actualité professionnelle. Le préfet, Philippe Vignes, le président du comité départemental du tourisme, Jacques Blanc, et son directeur, Pierre Spirito, côtoyaient les élus du syndicat. "Nous avions décidé de mettre l'accent sur l'échéance de 2015 et la question de l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite dans nos établissements, souligne Daniel Lagrange, président départemental. Nous en avons donc profité pour insister sur le caractère applicable de cette loi dans deux ans. À l'heure où beaucoup de rumeurs circulent, il était utile d'évoquer la nécessité de faire établir un diagnostic chiffré avant d'envisager une éventuelle dérogation. C'est ce qu'a clairement confirmé le préfet." Philippe Vignes n'a pas manqué aussi de rappeler que cette loi ne concernait pas seulement les hôtels et les restaurants. Une manière de rassurer.
Un hôtel sur trois est classé
Le texte de loi inquiète certains hôteliers lozériens. "C'est assez complexe chez nous, en raison du caractère souvent ancien des bâtiments, mais aussi parce que de nombreux exploitants sont en fin d'activité. De ce fait, face aux contraintes, ils pourraient décider de cesser plus tôt. On risque fort d'assister à quelques fermetures", constate encore le président lozérien qui était épaulé par Laurent Duc, président de la Fédération française de l'hôtellerie, dans son discours pédagogique.
L'Umih 48, qui comptait 142 adhérents en 2012 (sur 480 établissements dans le département), a également profité de cette réunion pour faire le point sur le nouveau classement hôtelier. Pour l'heure, c'est un peu plus d'un hôtel sur trois qui a fait la démarche, soit 57 établissements (4 hôtels à 4 étoiles, 19 à 3 étoiles, 31 à 2 étoiles et 3 à une étoile).
Publié par Jean BERNARD