La construction de la Cité internationale de la gastronomie de Dijon en stand-by
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Dijon (21) La future Cité internationale de la gastronomie, qui devait ouvrir en 2019, est pour l'heure en stand-by et son chantier totalement stoppé en raison d'un recours en justice déposé par un élu. Le maire, François Rebsamen, en a appelé "à la responsabilité collective", pour sauver un projet représentant 76 000 m2 d'activités avec 250 emplois directs générés.
![Le chantier de la Cité de la gastronomie est actuellement stoppé.](/journal/salon-concours-syndicat-association/2018-11/img/cite-de-la-gastronomie_001.jpg)
Le chantier de la Cité de la gastronomie est actuellement stoppé.
![Les plans de projection de la future Cité de la gastronomie de Dijon. À droite, les bâtiments anciens de l'Hôpital général. Devant, les nouvelles constructions.](/journal/salon-concours-syndicat-association/2018-11/img/cigv_2.jpg)
Les plans de projection de la future Cité de la gastronomie de Dijon. À droite, les bâtiments anciens de l'Hôpital général. Devant, les nouvelles constructions.
Seize commerces dont cinq espaces de restauration, une école de vins, un centre de formation cuisine et pâtisserie : la future Cité internationale de la gastronomie et du vin de Dijon représente 76 000 m2 d’activités avec 250 emplois directs générés. “Plus 1 600 induits en local et 600 impulsés par le chantier”, précise François Deseille, adjoint au maire de Dijon, délégué à la Cité lancée en 2016. Un chantier actuellement totalement arrêté, alors que l’installation d’acteurs majeurs comme Curio by Hilton, l’école Ferrandi ou la Librairie gourmande est annoncée pour décembre 2019. “Et chaque jour, des personnes nous contactent pour s’installer ou venir travailler dans la future Cité !”
Un projet à 250 M€
La raison de ce coup de frein ? Un recours déposé en juin 2016 par Emmanuel Bichot, élu de l’opposition, concernant la vente de l’hôpital général au groupe Eiffage et le chantier qui en découle. La justice a requalifié la vente en droit public, obligeant Eiffage à la mise en concurrence pour attribuer les différents lots. Peu gênant jusqu’à aujourd’hui - les acteurs travaillant à la définition du projet culturel - le recours déposé est désormais bloquant, le projet à 250 M€ entrant dans sa phase de construction. “Les investisseurs sont évidemment frileux, explique François Deseille. Un organisme bancaire qui nous suit financièrement a réaffirmé qu’il ne verserait pas un euro tant que le recours n’était pas retiré ou purgé.” Sauf que la cour d’appel de Lyon traite actuellement les dossiers de 2015... “Oui, c’est long. Et bloquant pour l’avancée des travaux.” Avec tous les risques de lassitude et de départ chez les acteurs économiques que cela peu induire. D’où le message de François Rebsamen, maire de Dijon, fin septembre en conseil municipal, appelant “à la responsabilité collective”. “Ce projet est trop sérieux pour être bloqué, plaide François Deseille. L’engouement des restaurateurs et des Dijonnais est réel face à ce projet qui va tirer la gastronomie vers le haut.” Pour l’heure, grues et engins de terrassement ont déserté les lieux et une probable date d’ouverture est envisagée pour le milieu de l’année 2020.
#Dijon #CiteDeLaGastonomieEtDuVin
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