Tous les témoins en conviennent : l'édition 2001 du Bocuse d'or est d'un niveau sans précédent.
"Heureusement que
l'on a déjà gagné", blaguent quelques anciens vainqueurs. Au-delà de l'ironie
du propos, il faut retenir l'allusion au niveau technique très élevé de la
compétition. "On monte en puissance, constate Régis Marcon. Auparavant,
deux ou trois pays dominaient largement. Là, on peut recenser une dizaine de nations
sensiblement du même niveau. Il faudrait aller vers le plat gourmand que l'on pourrait
servir au restaurant. Même si quelques pays ont voulu faire trop compliqué en se perdant
dans les goûts, nous avons vu de très beaux plats, très bien travaillés, et où le
goût n'est pas laissé de côté."
Ce n'est donc pas le simple "concours de Cuisine artistique", évoqué
par Bernard Leprince, le mentor du vainqueur. "C'est un niveau technique très
élevé, supérieur à celui des précédentes éditions avec des moyens techniques
impressionnants. Il y a du raffinement et de la recherche, et je suis venu
spécialement pour ça", témoigne Frédéric Anton, admiratif.
Le jugement de Paul Bocuse va dans le même sens. Le 'géniteur' de la manifestation est
ravi d'un "niveau qui augmente d'édition en édition. Le concours fait
référence et devient très recherché. Les Bocuse d'or, d'argent ou de bronze s'assurent
une certaine sécurité pour l'avenir". Michel Roth remarque que "le
niveau d'ensemble est désormais très homogène. La recherche dans le travail de
présentation et de dressage des plats est évidente avec beaucoup de nouveautés".
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Le bon coup du père François !
Sirha 2001 - un bilan satisfaisant
Les échos du Sirha
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L'HÔTELLERIE n° 2703 Hebdo 1er Février 2001