Actualités

Courrier des lecteurs
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Rubrique animée par Pascale Carbillet.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

se former par correspondance ?

Nous sommes un restaurant traditionnel dans la région de Nîmes et nous avons une jeune apprentie en salle qui souhaiterait passer un bac pro par correspondance à l'issue de son BEP qu'elle passe en juin prochain. Nous avions déjà lu une fois dans votre journal qu'il existait une école de ce type qui donnait des cours par correspondance. Pourriez-vous nous fournir ses coordonnées afin que nous puissions prendre contact avec eux pour de plus amples renseignements ? (M.R. d'Uchaud)

Pour suivre un bac professionnel par correspondance, je vous conseille de vous adresser au Cned (Centre national d'enseignement à distance) qui est le seul établissement qui dépend de l'Education nationale et qui propose des formations par correspondance.
Cet organisme propose la préparation de 3 diplômes dans la profession : un brevet professionnel de cuisinier en 1 ou 2 ans, un bac professionnel hôtellerie-restauration en 3 ans et un BTS hôtellerie-restauration en 2 ans.
Cependant, sachez qu'il dispense aussi des cours de formation générale pour ceux qui souhaitent une remise à niveau.
Vous pouvez contacter cet organisme aux coordonnées suivantes :
Cned
Institut de Grenoble - BP 3
38040 Grenoble CEDEX 09
Tél. : 04 76 42 36 42
Web : www.cned.fr

Où commander les sandwiches Le Béret ?

J'ai lu, dans votre supplément Licence IV n° 2714 du 19 avril 2001, le nom d'un nouveau concept de sandwiches appelé Le Béret. Pourriez-vous me communiquer leurs coordonnées ? (C.A. de La Roche-sur-Yon)

Le Béret est un nouveau concept de sandwiches. Composé d'un pain croustillant en forme de béret, il est garni d'un plat cuisiné. Ce nouveau sandwich est distribué par la société Seraf.
Les bureaux de la Seraf, situés à l'origine à Beauvais (Oise), sont en cours de déménagement. Aussi, dans l'attente de connaître leurs nouvelles coordonnées, pour commander Le Béret ou pour tout autre renseignement, vous pouvez à l'heure actuelle prendre contact avec l'agence de communication REC aux coordonnées suivantes :
Agence REC
Christine Bordier
12, avenue des Peupliers
35510 Cesson-Sévigné
Tél. : 02 99 83 13 65
Fax : 02 99 83 12 41

L'employeur doit-il participer aux frais de transport ?

Je suis salarié depuis 4 ans en contrat à durée déterminée. Puis-je prétendre à des indemnités de transport mensuelles sur un trajet de 50 km aller et retour ? Dans l'affirmative, puis-je obtenir des arriérés pour cette période ? (Fabio de Montpellier)

En province, l'employeur n'a aucune obligation légale de prendre en charge une partie des frais de transport de ses salariés. Contrairement à la région Ile-de-France, qui impose à l'employeur de prendre en charge 50 % du titre d'abonnement de ses salariés pour se rendre de leur domicile à leur travail.
Mais un usage ou une convention collective peut prévoir que l'employeur doit participer au frais de transport de ses salariés. Ce qui n'est pas le cas de la convention collective des CHR. L'employeur peut aussi volontairement décider d'y participer. Mais il ne s'agit pas d'une obligation, vous ne pourrez donc obtenir d'arriérés.
Sachez toutefois que l'administration admet que si le salarié n'a pas la possibilité d'utiliser les transports en commun et qu'il doit se servir de son véhicule personnel, le remboursement de frais par l'employeur peut être exonéré de charges sociales à concurrence des indemnités kilométriques du barème fiscal. Celui-ci est déterminé en fonction de la puissance fiscale de votre véhicule et du nombre de kilomètres parcourus. Vous pouvez proposer cette solution à votre employeur, qui est moins onéreuse qu'une augmentation de salaire, mais soyez bien conscients qu'il n'a aucune obligation de l'accepter.

Ancien article : Prise en charge des frais de transport des salariés

La réglementation des titres-restaurant

Où puis-je trouver la réglementation des tickets-restaurant ? J'essaie de suivre la règle, mais sans preuve, comment expliquer à un client que je ne les accepte pas les dimanches et les jours fériés ? (Hélène sur le Forum)

Le titre-restaurant existe en France depuis 1960. Il a été instauré pour permettre aux salariés des entreprises qui ne disposaient pas de moyens de restauration de consommer un repas pendant l'horaire de travail.
Les titres-restaurant sont réglementés par une ordonnance n° 67-830 du 27 septembre 1967 qui détermine les règles de base de l'émission et de l'utilisation de ces titres.
Un décret d'application n° 67-1165 du 22 décembre 1967 est venu compléter ces formalités, tout en créant une commission dotée d'un rôle de proposition et d'information.
L'usage du titre-restaurant est organisé de façon à répondre aux besoins des salariés prenant un repas pendant leur horaire de travail, ce qui conduit au respect des obligations définies par ces deux textes.
w L'ordonnance du 27 septembre 1967 prévoit dans son article 20 que "les titres-restaurant ne peuvent être utilisés que dans les restaurants servant régulièrement un repas conforme aux conditions de prix et de composition fixées par arrêté du ministre de l'Economie et des Finances".
w Un arrêté du 28 mars 1988, tenant compte de l'évolution des habitudes alimentaires, a permis d'étendre l'utilisation du titre en autorisant que "le titre-restaurant ne peut être utilisé qu'en paiement de préparation immédiatement consommable permettant une alimentation variée". Alors qu'auparavant, il était réservé pour un plat chaud cuisiné.
w Le décret du 22 décembre 1967 quant à lui prévoit :
- Article 3 : "Les titres-restaurant émis ou acquis par une entreprise ne peuvent être utilisés que par les salariés employés par cette entreprise.
Un même salarié ne peut recevoir qu'un titre-restaurant par repas compris dans son horaire de travail journalier. Ce titre ne peut être utilisé que par le salarié auquel l'employeur l'a remis."
- Article 4 : "Les titres-restaurant ne sont pas utilisables les dimanches et jours fériés, sauf s'ils portent de manière très apparente une mention contraire apposée par l'employeur, sous sa responsabilité, au bénéfice exclusif de son personnel travaillant pendant ces mêmes jours."
En clair, il est interdit d'utiliser les titres-restaurant un jour férié et le dimanche à moins que cela soit clairement autorisé sur le titre.
- Article 5 : "Les titres-restaurant ne peuvent être utilisés que dans le département du lieu de travail des salariés bénéficiaires et les départements limitrophes."
En raison de l'activité de certains salariés, qui peuvent être conduits à se déplacer sur de longues distances, le titre peut comporter une mention qui autorise son utilisation dans la France entière.
- Article 6 : "Un même repas ne peut être payé avec plusieurs titres."
Si, en principe, un seul titre doit être remis pour la totalité de sa valeur en règlement d'un même repas, il est toutefois toléré qu'un client puisse payer son repas avec deux titres à la condition que cela ne conduise pas le restaurateur à rendre la monnaie.
En conclusion, vous pouvez rappeler à vos clients que le non-respect de cette réglementation entraîne pour vous, restaurateur, le risque de retrait de l'agrément. Vous ne pourriez plus accepter de titres-restaurant et vous pourriez aussi être passible de sanctions pénales.

On peut démissionner pendant un arrêt maladie

Depuis 5 mois, je suis en arrêt maladie et j'ai une proposition pour un poste plus intéressant. Peut-on démissionner pendant un arrêt maladie, en sachant que j'ai un préavis de 15 jours à effectuer ? (Elbu sur le Forum)

Même en arrêt maladie, un salarié peut très bien démissionner de son poste de travail. Il est alors tenu de respecter son préavis, mais cela ne veut pas dire qu'il va nécessairement l'effectuer.
En effet, la période de préavis est un délai préfix qui ne peut être suspendu ni interrompu. Ce qui veut dire qu'à partir du moment où vous avez notifié par écrit votre volonté de démissionner à votre employeur, votre préavis commence à courir. Votre arrêt maladie n'a pas pour effet de reporter le point de départ de votre préavis et donc la date de la fin de votre contrat.
Dans votre cas, vous avez 15 jours de préavis et votre arrêt maladie est encore prévu pour cette durée. Vous ne reviendrez donc pas travailler dans l'entreprise, car la durée de votre arrêt maladie couvrira celle de votre préavis.
A l'inverse, s'il ne vous reste plus que 8 jours d'arrêt maladie et si votre préavis est de 15 jours, vous devrez alors revenir travailler les jours restant après votre arrêt maladie.
Attention ! Ces règles ne sont valables que pour une simple maladie. En revanche, si l'arrêt de travail est dû à un accident du travail, dans ce cas, le préavis est suspendu. Ce qui veut dire que le préavis commencera à courir à la fin de l'arrêt maladie pour accident du travail.

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L'HÔTELLERIE n° 2719 Hebdo 24 Mai 2001


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