Haute-Garonne
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Après une fin d'année marquée par une baisse du chiffre d'affaires dans ses établissements, l'enseigne des restaurants La Boucherie poursuit ses objectifs d'ouverture.
La crise de la vache folle a laissé des traces dans le fond des assiettes, certains commerces en ont par ailleurs subi de plein fouet les contrecoups. Durant cette période, avec la frilosité qui affectait le consommateur, la société des restaurants La Boucherie enregistrait sur la plupart de ses établissements une baisse de 15 à 20 % de son chiffre d'affaires. Malgré quelques mois critiques, l'enseigne n'a pas tout à fait perdu son appétit. Elle a maintenu le cap en se positionnant sur la force du concept : "Nous avons misé sur la qualité. Notre concept a tenu le choc, nous n'avons pas voulu différencier notre carte avec des produits annexes comme certains ont pu le faire", note Ludovic Michaud, chargé d'expansion au sein du service développement des restaurants La Boucherie. La société de Saint-Barthélémy d'Anjou, tout près d'Angers, compte à ce jour 23 restaurants sur toute la France, 2 établissements en Suisse et 1 en Thaïlande, et emploie près de 400 salariés. Sur l'ensemble des restaurants qui affichent les couleurs rouge et blanc, la moitié est intégrée, l'autre partie étant sous contrat de franchise. "Cette répartition convient à notre activité. Nous comptons conserver ce même équilibre", souligne Ludovic Michaud. Avec une progression de 10 ouvertures par an, la SA dirigée par Bertrand Baudaire compte atteindre son objectif pour l'année 2001.
Labège située dans la moyenne du réseau
Un restaurant vient d'ouvrir ses portes dans le centre-ville de Nantes. Niort doit suivre
à partir du mois de juillet, les établissements de La Roche-sur-Yon et de Laval seront
inaugurés dans le courant du second semestre. Après l'implantation, il y a un peu plus
de 2 ans, d'un premier restaurant à Labège près de Toulouse, face au multiplex Gaumont,
l'enseigne poursuit sa prospection à proximité de la Ville rose en vue d'implanter un
deuxième établissement. "Nous sommes en contact avec nos partenaires
immobiliers, mais nous n'avons pas à ce jour arrêté de décision. Ce pourrait être en
centre-ville, en proche périphérie à Labège ou à Blagnac. Nous restons ouverts à
toute proposition", précise Ludovic Michaud. L'activité du restaurant de
Labège, intégré dans un pôle où cohabitent plusieurs cuisines à thème comme La
Criée ou Ô Québec, place l'établissement dans la même progression de chiffre
d'affaires que celle enregistrée annuellement par l'ensemble du réseau, soit entre 8 et
10 %.
Après l'implantation d'un premier restaurant à Labège, l'enseigne poursuit sa
prospection à proximité de la Ville rose.
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L'HÔTELLERIE n° 2720 Hebdo 31 Mai 2001
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