Rubrique animée par Pascale Carbillet et
Tiphaine Beausseron.
Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
Vous affirmez que "la priorité dans les métiers de l'hôtellerie doit
être la baisse des charges sociales". Vous avez cent fois raison.
Alors Monsieur le Ministre, aidez-nous à mettre en uvre cette révolution
primordiale pour tous les métiers de main-d'uvre. Elle permettra l'évolution
sociale de nos entreprises tant dans l'amplitude du temps de travail que dans sa
récompense.
Aujourd'hui, notre métier est en voie de paupérisation, d'où un attrait de moins en
moins important pour des jeunes de qualité.
Le fonctionnement de nos entreprises se fait avec le moins de personnel possible, d'où
des situations difficiles de service, ce qui ne permet pas la vente qui pourrait se faire.
Si demain l'obsession des 60 % de charges qui s'ajoutent au salaire n'existaient plus,
l'embauche et l'augmentation très importante des salaires seraient possibles.
Pour atteindre ce résultat, la solution paraît si simple qu'on ne peut croire qu'elle
ne soit pas déjà mise en application.
Une solution si simple
La solidarité sociale doit être financée par une taxe basée sur autre chose
que le salaire. Pourquoi pas la différence entre le chiffre d'affaires et les achats +
les salaires (salaire exploitant compris) ? Cette nouvelle base permettrait de diminuer
les charges pour ceux qui embauchent et de les augmenter pour ceux qui débauchent. La loi
sur les plans sociaux aurait peut-être trouvé une solution.
Cette nouvelle base de calcul permettrait de rééquilibrer main-d'uvre et les
industries robotisées. Il faut compter un coût salarial de 10 % du chiffre d'affaires
dans l'industrie automobile contre 35 à 50 % dans l'hôtellerie.
En 1962, un cuisinier gagnait 2 à 3 fois plus qu'un employé d'une entreprise
publique. Aujourd'hui il gagne parfois moins. L'évolution sociale de nos métiers doit
passer par un réaménagement du temps de travail, mais aussi et surtout par une meilleure
récompense du travail fourni.
Notre profession est aujourd'hui confrontée à un blocage de son évolution par un
immobilisme coupable de l'Etat.
Notre société a basculé de l'ère industrielle à l'ère des services, mais l'Etat
est resté dans l'ère industrielle : seuls sont nobles les emplois industriels. On se
gargarise des 500 ou 600 emplois créés avec des aides pour Toyota, or nos métiers de
tourisme ont créé 120 000 emplois en 4 ans. Pourtant, personne ne parle de ces emplois
créés sans aide !
Si demain rien n'est fait, la France - premier pays touristique - verra son attrait
économique majeur se détériorer ?
L'Etat doit considérer l'industrie touristique comme un élément majeur pour
l'avenir. Il doit tout faire pour sauver le tissu économique de nos métiers, mais il
doit en même temps donner au ministère du Tourisme les moyens financiers correspondant
au fleuron de notre industrie : le tourisme.
Pour ce qui nous concerne, si l'on ne veut pas demain connaître la désertification,
Monsieur le Ministre, vous devez nous aider dans votre souhait de diminution des charges,
mais en même temps, mettre en place la régularisation de notre TVA et non pas la baisse,
c'est-à-dire :
Solide : achat 5,5 % - vente 5,5 %
Liquide : achat 19,6 % - vente 19,6 %
Alors Monsieur le Ministre, vous aurez sauvé et valorisé un métier pour le
bonheur de ses salariés et patrons, mais aussi pour le plaisir de millions de
consommateurs qui apprécient la France au travers de notre profession.
Claude Izard
(vice-président de la CPIH)
Les textes réglementaires concernant les discothèques sont-ils disponibles dans un ouvrage particulier ? Dans l'affirmative, quel est celui-ci ? Où est-il possible de se le procurer ? (F.V. de Verdun)
Pour
connaître la réglementation applicable aux discothèques, vous pouvez vous procurer
l'ouvrage d'Yves Bougeard, président de l'AFMN (Association française des métiers de la
nuit), intitulé Le guide de la nuit édition 2001. Il s'agit d'un hors série au
magazine CRP (Le cafetier-restaurateur parisien) n° 351 édité par la Scarep et
disponible auprès de l'Union patronale des CHR de Paris et d'Ile-de-France.
Union patronale des CHR de Paris et d'Ile de France
11, rue Antoine Bourdelle
75015 Paris
Tél. : 01 53 63 11 70
Fax : 01 45 49 96 56
E-mail : crp-idf@freesurf.fr
Vous pouvez également vous procurer les rapports annuels 2000 et 2001 de la chambre
syndicale des cabarets artistiques, salles et lieux de spectacles vivants, bars
d'ambiance, variété, jazz, chansons et discothèques de France. Ces rapports évoquent
un certain nombre de questions juridiques propres aux métiers de la nuit dont les
discothèques.
Chambre syndicale des cabarets artistiques
8, rue Bellefond
75009 Paris
Tél. : 06 18 41 84 88
Fax : 01 40 05 92 75
E-mail : rebecca4@wanadoo.fr
Web : www.syndicab-disco.com
Contact : Rebecca Le Chuiton (déléguée générale)
Je souhaite reprendre un établissement hôtelier, mais je ne veux pas me retrouver seul dans un premier temps. Je voudrais connaître les coordonnées des groupes qui mettent leur établissement en franchise ou qui proposent d'autres formules de partenariat. Pourriez-vous me communiquer leurs coordonnées ? (G.R. de Reims)
Je vous conseille de vous procurer L'annuaire des réseaux
commerciaux d'indépendants, 19e édition 2001, qui comporte plus de 700 enseignes
représentant une centaine d'activités, dont l'hôtellerie, la restauration ainsi que la
restauration rapide.
Cet ouvrage, qui s'appelait auparavant L'annuaire de la franchise, s'intitule
désormais L'annuaire des réseaux commerciaux d'indépendants. En effet, si la
franchise reste la formule la plus utilisée, d'autres formules du commerce associé se
développent de plus en plus comme le partenariat, l'affiliation, la commission
affiliation, les coopératives, les groupements de commerçants.
Il s'agit d'un document de référence pour tous les professionnels. Il permet en outre au
candidat de faire ses premières recherches, analyses et comparaisons des divers concepts.
Vous trouverez dans cet ouvrage une fiche technique pour chaque enseigne qui précise,
entre autres, la forme du partenariat utilisé, c'est-à-dire s'il s'agit d'une franchise,
d'une concession, d'un partenariat, d'un groupement de commerçants..., le nom de la
société gestionnaire, la durée du contrat, le nombre d'adhérents, le chiffre
d'affaires global du réseau sous enseigne, le droit d'entrée, le montant de la
redevance, les moyennes du magasin type, si l'enseigne est en phase de recrutement, et les
personnes à contacter.
Cet annuaire permettra à tout candidat de sélectionner l'enseigne qu'il veut rejoindre
selon ses goûts et surtout selon ses possibilités financières.
Vous pouvez vous procurer L'annuaire des réseaux commerciaux d'indépendants 19e
édition 2001 aux coordonnées suivantes :
Assemblée des chambres de commerce et d'industrie
45, avenue d'Iéna
BP 448.16
75769 Paris CEDEX 16
Tél. : 01 40 69 38 75 ou 73 ou 55
Fax : 01 40 69 38 34
Article précédent - Article suivant
Vos commentaires : cliquez sur le Forum des Blogs des Experts
L'HôTELLERIE n° 2724 Hebdo 28 Juin 2001