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Après
avoir connu une embellie passagère au mois de juin, l'activité restauration des
professionnels du panel L'Hôtellerie/Coach Omnium enregistre, pour le mois de
juillet, une baisse tangible. Ainsi, toutes régions et toutes catégories confondues,
l'évolution cumulée du nombre de couverts servis de janvier à juillet 2001 par rapport
à 2000 affiche un déclin de 11,5 %. En effet, les restaurateurs n'ont pas pleinement
profité de l'euphorie du début de la saison estivale. Pour bon nombre d'entre eux, la
faute incombe au mauvais temps. "Les journées pluvieuses ont perturbé notre
activité, particulièrement pendant la première quinzaine du mois. Notre terrasse était
désespérément vide", explique Geneviève Charbon, du Café du Verre Galant à
Châlon-sur-Saône. A noter que la région parisienne est davantage touchée que la
province. Il suffit d'observer les chiffres, - 10 % pour Paris et - 13 % pour la couronne
au cumul 2001-2000, pour constater que les indicateurs de la région parisienne sont au
plus bas.
Les déjeuners et dîners ne parviennent pas à compenser les banquets qui sont en chute
libre avec - 14 % au cumul 2001-2000. "Le mois de juin s'est très bien terminé
grâce aux nombreux repas d'affaires organisés avant les vacances. Juillet est donc
normalement beaucoup plus calme", analyse Jérôme Bosseron, du restaurant La
Cressonnière à Saint-Remy-lès-Chevreuse.
Si toutes les catégories et toutes les régions ont connu une érosion notable par
rapport au mois de juin, il convient toutefois de mettre un bémol à ce recul puisque la
bonne santé de l'addition se confirme. Elle pavoise en effet à + 3,6 % au cumul de
janvier à juillet 2001-2000. Malgré une conjoncture économique plus contrastée, la
clientèle ne semble pas décidée à modifier son comportement au moment de régler la
facture. "Les gens se font plaisir, avec un apéritif ou un dessert", se
réjouit un restaurateur parisien. Toutefois, au regard des catégories de restaurants, ce
sont les établissements dits économiques qui bénéficient d'un vent favorable, avec une
évolution du prix moyen de + 7 % par rapport au mois de juin. "Les touristes
préfèrent profiter d'un restaurant peu cher plutôt que de se restreindre dans un
restaurant hors budget", remarque une restauratrice de Périgueux.
C. Corsin zzz20r zzz20a
Résultats géographiques Janvier à juillet 2001/2000 |
Evolution couverts servis |
Evolution prix moyen cvt |
---|---|---|
* Paris, avec banquets | - 10,2 % | 5,2 % |
* Couronne Paris, avec banquets | - 13,1 % | 2,0 % |
* Province, avec banquets | - 1,3 % | 4,2 % |
Résultats selon les prix pratiqués Janvier à juillet 2001/2000 TTC - SC, boissons comprises avec banquets |
Evolution couverts servis |
Evolution prix moyen cvt |
---|---|---|
* Restaurants de 70 à 135 F/couvert servi | - 5,3 % | 5,0 % |
* Restaurants de 136 à 200 F/couvert servi | - 12,3 % | 2,7 % |
* Restaurants de + de 200 F/couvert servi | - 13,4 % | - 5,4 % |
Résultats selon les services Janvier à juillet 2001/2000 |
Evolution couverts servis |
Evolution prix moyen cvt |
---|---|---|
* Déjeuners | - 8,0 % | 2,1 % |
* Dîners | - 4,2 % | 1,6 % |
* Banquets | - 14,0 % | 8,3 % |
* Total, hors banquets | - 5,4 % | - |
* Total, avec banquets | - 11,5 % | 3,6 % |
Résultats globaux toutes régions Juillet 2001 |
Prix moyen couvert |
---|---|
* Déjeuners | 133 F |
* Dîners | 144 F |
* Banquets | 146 F |
* Total, hors banquets | 139 F |
* Total, avec banquets | 140 F |
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L'Hôtellerie n° 2737 Hebdo 27 Septembre 2001