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COURRIER DES LECTEURS

Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr

Les conventions de conversion ont disparu

Enveloppe.JPG (1290 octets)Je vais devoir licencier un de mes salariés pour motif économique. Il me semble que je dois lui proposer une convention de conversion. Mais je n'en suis pas sûr. Cela n'a-t-il pas été supprimé ? (Fabien de Lorient)

Il est vrai qu'avant le 1er juillet 2001, l'employeur devait proposer au salarié licencié pour motif économique, qui avait 2 ans d'ancienneté et moins de 57 ans, d'adhérer à une convention de conversion.
Le salarié avait 21 jours pour adhérer ou non à cette convention. S'il n'adhérait pas, le salarié était licencié pour motif économique. S'il adhérait, le contrat de travail était rompu d'un commun accord à l'issue du délai de 21 jours et sans préavis (il n'y avait pas licenciement). Il bénéficiait alors pendant 6 mois d'actions de formation et de reclassement personnalisées tout en étant indemnisé par les Assedic.
Depuis le 1er juillet 2001, le dispositif des conventions de conversion est supprimé, sauf pour les salariés convoqués avant cette date à l'entretien préalable les informant de leur licenciement économique. Concrètement :
w Si vous avez convoqué votre salarié à un entretien préalable à son licenciement économique avant le 1er juillet 2001, vous devez lui proposer une convention de conversion.
w Si vous avez convoqué votre salarié à un entretien préalable à son licenciement économique après le 1er juillet 2001, le dispositif de la convention de conversion n'existe plus.
Votre salarié sera licencié suivant la procédure normale de licenciement économique.
Vous vous trouvez dans ce dernier cas. Vous n'avez donc pas à proposer à votre salarié de convention de conversion. zzz60u

> Le 1er et le 11 novembre

Au regard du Code du travail, le 1er et le 11 novembre sont des jours fériés ordinaires. Ce qui signifie que le Code du travail ne prévoit rien pour ces jours qui peuvent être non seulement travaillés, et ce, sans aucune majoration de salaire.
Les repos ou majorations de salaire pour les jours fériés ordinaires sont prévus par les conventions collectives, usages, contrats de travail...
La convention collective des CHR du 30 avril 1997 a instauré le principe de 3 jours fériés en plus du 1er mai. Mais tous les salariés des CHR ne bénéficient pas automatiquement de ces jours fériés supplémentaires.
En effet, dans les établissements permanents, ne peuvent prétendre à ces 3 jours supplémentaires que les salariés qui ont 1 an d'ancienneté dans l'entreprise. Cette condition d'ancienneté s'apprécie par rapport à la date anniversaire de la convention collective, c'est-à-dire au 8 décembre.
Quant aux travailleurs saisonniers, ils doivent eux aussi remplir des conditions d'ancienneté qui s'apprécient différemment, et le nombre de jours fériés ordinaires auxquels ils ont droit va dépendre de la durée d'ouverture de l'établissement.
Pour pouvoir bénéficier de jours fériés supplémentaires, les salariés saisonniers doivent avoir effectué 2 saisons consécutives chez un même employeur. Si l'établissement saisonnier est ouvert moins de 4 mois, le salarié n'a droit qu'à 1 jour férié ordinaire (en plus du 1er mai) ; si la période d'ouverture est comprise entre 4 et 9 mois, il a droit à 2 jours fériés en plus du 1er mai.
Nous rappelons à nos lecteurs que les principes institués par la convention collective des CHR constituent des minima. Il est évident que si les salariés bénéficiaient déjà des 10 jours fériés ordinaires avant la mise en place de la convention collective, cela constitue des avantages acquis qu'ils doivent conserver.
C'est l'employeur qui choisit les 3 jours fériés qu'il va accorder parmi les 10 prévus par le Code du travail (1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, 15 août, 1er novembre, 11 novembre et Noël). La convention accordant une grande liberté à l'employeur quant à la mise en place des jours fériés, cela ne doit pas conduire à la suppression de ces jours.
En outre, la convention prévoit que c'est seulement dans l'hypothèse où l'activité de l'établissement nécessiterait la présence des salariés pendant les jours fériés retenus que le salarié devra bénéficier d'une journée de compensation. zzz60o

Que signifie PET sur les emballages de bouteilles ?

EnveloppeWeb.JPG (1284 octets)Bonjour et merci pour votre rubrique claire, nette et précise sur des sujets aussi variés qu'éclectiques, tournant tous autour de notre profession, si passionnante et diversifiée. Après lecture de votre magazine du mois de septembre, et notamment l'article sur les emballages de boissons, Nouvelles boissons, nouveaux contenants, pouvez-vous me dire ce que signifie PET, le nouvel emballage de Perrier ? (P.L. par e-mail)

La définition exacte de PET est Poly Ethylène Téréphtalate, ce qui, en langage clair, correspond à la matière plastique soufflée. La grande innovation de Perrier était donc de proposer un conditionnement de ses produits différent, autre que le verre ou le fer. En effet, les bulles de Perrier - très fragiles - ne résistaient pas aux matières plastiques.
Il aura fallu 11 années de recherches pour élaborer un nouveau contenant en plastique approprié au produit Perrier. Autre terme technique usuel dans la profession, les PBC, qui désignent les petites bouteilles consignées comme les bouteilles de Perrier de 33 cl, de Coca et autres boissons servies en CHR. zzz46e

> Ça va mieux en le disant

Manger sans fumer, c'est possible !

Salle.JPG (8476 octets)Depuis l'application de la loi Evin concernant l'interdiction de fumer dans les lieux publics, force est de constater la difficulté pour les restaurateurs de consacrer un espace digne de ce nom aux non-fumeurs. Sans parler de la difficulté encore plus grande pour les clients de trouver un emplacement décent pour faire un repas en toute quiétude sans fumée.
Je veux vous faire part de mon expérience personnelle sur ce délicat sujet.
Avec l'aide de mon épouse, depuis 1984, nous exploitons une crêperie qui accueille 38 personnes au maximum. Nous avons bon gré mal gré supporté, pendant 10 ans, de vivre dans une atmosphère parfois irrespirable quand nous avions, par exemple, une tablée de jeunes filles (il faut dire que celles-ci fument de plus en plus et de plus en plus tôt) qui remplissaient les cendriers de mégots au cours d'un repas.
Devant un spectacle aussi lamentable, nous avons décidé de réagir, et le succès de notre établissement aidant, nous avons consacré notre crêperie à l'accueil exclusif des non-fumeurs. Tout le monde nous a crié "casse-cou" et nous a prédit la faillite avant 6 mois.
Cela fait maintenant 8 ans que nous respirons un air plus agréable et nous sommes toujours là. Nous constatons souvent, en quittant la crêperie le soir, que le seuil de notre établissement est parsemé de mégots écrasés. Ce qui signifie que la qualité est assez bonne pour que des fumeurs acceptent de faire un repas chez nous alors qu'ils ne rencontreraient aucune frustration ailleurs.
Je tenais à vous faire part de cette expérience pour vous prouver que rien n'est impossible quand on aime son métier, et que chaque matin, on se met en quatre pour assurer la meilleure qualité possible. Des crêpes, me direz-vous... Il se trouve que j'ai une clientèle américaine assidue.
Le bouche à oreille a dû bien fonctionner. Pour eux, c'est tout à fait naturel de manger sans fumer... On entend sans cesse des mises en garde sur les dangers du tabac, on fait des émissions radio, télévisées sur le sujet et rien ne change. Alors, j'ai le sentiment qu'à ma toute petite échelle, j'ai fait œuvre de citoyenneté.
Mes clients sont contents.
Nous respirons nous aussi le fumet des bonnes choses. Si je vous fais ce courrier 8 ans après le début de cette expérience, c'est parce que je n'ai nul besoin de publicité, mais pour que d'autres restaurateurs sachent que c'est possible. Il doit bien en exister quelques-uns qui ont fait la même expérience.

(D.B. de la crêperie Le Biniou à Paris) zzz22

Les métiers de la croisière

EnveloppeWeb.JPG (1284 octets)Je recherche des renseignements sur les métiers à exercer sur un bateau de croisière et les différentes sociétés auxquelles je dois m'adresser. Pouvez-vous m'aider ? (Spit sur le Forum de L'Hôtellerie)

MetiersDeLaCroisiere.JPG (5647 octets)Les éditions Rebondir proposent dans leur collection Guides pratiques un ouvrage de François de Pont intitulé Les métiers de la croisière et de la plaisance. Ce petit guide vous présente la particularité des conditions de travail dans ces secteurs, vous donne des conseils pour chercher et trouver un emploi, et fait un tour d'horizon des principales compagnies de croisière. Vous pouvez vous procurer cet ouvrage en librairie, par correspondance aux éditions Rebondir ou sur leur site Internet aux coordonnées suivantes :

Editions Rebondir
3, rue Paul Lafargue
92800 Puteaux
Tél. : 01 41 97 83 40
Fax : 01 47 62 93 31
E-mail : rebondir@rebondir.fr
Web : www.rebondir.fr  

Pour vous faire une idée des postes à pourvoir sur les compagnies de croisière, vous pouvez également consulter les petites annonces de L'Hôtellerie, dans notre journal, par téléphone au 08 92 68 08 09, par minitel (3615 Horeca) ou sur notre site www.lhotellerie-restauration.fr zzz82

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L'Hôtellerie n° 2743 Hebdo 8 Novembre 2001

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