Début 2004
Le groupe poursuit son internationalisation. Il ouvrira un nouvel établissement au Maroc début 2004.
A
l'heure où certains lèvent le pied, le groupe Lucien Barrière, lui, appuie sur
l'accélérateur. Après la Suisse (casino de Montreux) et plus récemment l'Espagne,
l'entreprise, présidée par Dominique Desseigne, vient en effet de décider d'exporter
son savoir-faire au Maroc, et plus précisément à Marrakech. Destination très
attractive en particulier auprès du marché français qui a représenté 50 % des
arrivées et 60 % des nuitées en 2000, cette ville répond aux "attentes
naturelles de la clientèle du groupe", selon Dominique Desseigne.
Tourisme de loisirs, incentives, congrès et séminaires internationaux, Marrakech est de
fait positionnée sur bon nombre d'activités dont Lucien Barrière maîtrise d'ores et
déjà pleinement les tenants et les aboutissants. Alors associé à des investisseurs
privés (société Wagrapar et Jean-Pierre Lamic), le groupe, via la Société des Hôtels
et Casinos de Deauville, va se lancer dans un vaste projet hôtelier au cur du
centre historique de la ville.
Créé de toutes pièces à l'intérieur de la médina, le futur palace, qui ouvrira
début 2004, sera composé de 150 chambres et suites, 9 Ryads (maisons indépendantes de 3
chambres), 3 restaurants (dont une brasserie et un marocain), et bien sûr, piscine,
fitness, salles de séminaire...
Un projet de 300 millions de francs
"Souhaitant boxer dans la même catégorie que la Mamounia",
l'établissement hôtelier, qui emploiera 350 personnes, sera conçu en reprenant des
ambiances arabo-mauresques authentiques et propices au dépaysement. Un projet qui se veut
d'autant plus ambitieux que l'investissement total avoisine les 47,7 millions d'euros
(soit 300 millions de francs). Reste que ce programme ne remettra pas en cause la
solidité financière du groupe familial. Lucien Barrière, via la Société des Hôtels
et Casinos de Deauville, ne sera en effet actionnaire qu'à hauteur de 33,33 % de la
société marocaine propriétaire de l'hôtel en question. Il assurera en revanche la
gestion du 'palais' par le biais d'un contrat de gestion.
C. Cosson zzz36i
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L'Hôtellerie n° 2745 Hebdo 22 Novembre 2001