Lycée Saint-Louis de Montargis (45)
La section hôtelière de cet établissement privé à été créée en 1980 et a reçu l'an passé le titre du Meilleur lycée hôtelier européen 2000.
A Montargis, dans l'est du Loiret, le lycée privé Saint-Louis, installé dans l'ancien château de la ville, est un alerte centenaire, même si la section hôtelière n'a été mise sur pied qu'en 1980 avec démarrage du premier BEP en 1981. L'école est donc récente, ce qui ne l'empêche pas d'afficher déjà de belles lettres de noblesse comme le titre du Meilleur lycée hôtelier européen remporté au concours 2000. "Nous avons, explique Guy Coiffard, responsable de la section hôtelière, de bons atouts et en particulier un excellent outil de travail avec un internat tout neuf de 150 places, 2 cuisines et 2 salles pour le restaurant pédagogique." Mais la taille modeste de la section hôtelière est aussi un des principaux avantages : "La taille humaine favorise les relations car nous connaissons tous nos 280 élèves. Cela nous permet de bien les suivre et de faire régner une certaine discipline. C'est ce que recherchent les parents." Autant d'atouts qui expliquent, peut-être, la bonne tenue des recrutements avec une légère hausse des inscrits (6 élèves de plus cette année), là ou les autres établissements enregistrent une certaine érosion. Les inscriptions se déroulent en début d'année avec dossier, entretien et tests de français et de maths. "Mais, poursuit Guy Coiffard, un bon élève pourra être accepté même en dehors des périodes d'inscription."
Guy Coiffard, responsable de la section hôtelière : "Nous suivons nos
élèves pour que ces stages apportent une véritable formation."
Dîner chez Bernard Loiseau
Rayonnant sur une région qui va de Sens à Orléans jusqu'au Cher et la région
parisienne, Saint-Louis multiplie les opérations de relations publiques avec des portes
ouvertes, des participations aux carrefours des métiers et à différents concours
organisés. Tout cela débouche sur des résultats jugés "forts convenables"
aux examens avec en moyenne 75 % de réussite pour les BTS et entre 85 et 100 % pour les
autres classes. Avec de tels résultats, l'établissement n'a aucun mal à placer ses
élèves en stage, y compris à la Tour d'Argent, au Crillon ou au Ritz. "Dans
l'ensemble, poursuit le responsable de la section, les stages se déroulent
correctement. Tout stage a ses avantages. Mais nous suivons nos élèves pour que ces
stages apportent une véritable formation." L'école a apporté deux innovations
dans sa pédagogie : la création d'une classe de mise à niveau BTS et un hôtel
d'application. La classe de mise à niveau permet à de jeunes titulaires d'un bac
général de préparer un BTS en 3 ans, "ce qui favorise le renouvellement de la
profession avec des jeunes qui ont un bagage de culture générale plus important que ceux
de l'enseignement professionnel", tandis que l'hôtel d'application avec 8
chambres ouvertes au public permet une formation en adéquation avec les besoins de la
profession. Le lycée affiche donc une image d'établissement "où il fait bon
vivre". Le responsable de la section rappelle l'exemple de 25 élèves qui l'ont
passé et qui se sont motivé dans le cadre d'un "projet pluridisciplinaire à
caractère professionnel" pour monter plusieurs actions destinées à récolter
quelque argent, investi ensuite dans un dîner chez Bernard Loiseau...
J.-J. Talpin zzz68v
| Le lycée Saint-Louis Section
hôtelière : 280 élèves - 11 classes (25 élèves par classe en moyenne) |
Fabien et Fredy : "On ne regrette pas notre choix." Fredy Mazurier,
17 ans, originaire de Sologne est en terminale BEP : "J'avais déposé plusieurs
candidatures, explique-t-il, mais ce qui m'a décidé, c'est le titre de Meilleur
lycée hôtelier européen remporté par Saint-Louis. Nous avons ici de bonnes conditions
de travail et de bonnes relations avec la profession." |
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L'Hôtellerie n° 2748 Hebdo 13 Décembre 2001
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