Léon de Bruxelles
M ercredi 19 décembre 2001,
les actionnaires de Léon de Bruxelles ont approuvé le plan de continuation présenté
par Jean-Louis Detry, principal actionnaire et président du conseil de surveillance. Le
quorum ayant été finalement atteint (159 actionnaires présents ou représentés),
l'assemblée générale extraordinaire s'est tenue dans la salle de conférence de la
chambre de formation professionnelle des notaires, située juste à côté du siège de
l'enseigne, rue de Chartres à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Cependant, l'avenir du
groupe, en redressement judiciaire depuis le mois de juin 2001, reste encore subordonné
à la décision du tribunal de commerce de Nanterre qui devrait statuer début février
prochain.
Jean-Louis Detry a expliqué les points-clés de son plan de continuation porté par la
Senimavi, une SA en cours de création et contrôlée à 62 % par lui et ses partenaires
financiers et Michel Morin, auquel reviendrait la fonction de directeur général.
Réduction des coûts
Pour redresser l'exploitation, Jean-Louis Detry compte réduire les coûts du siège,
adapter les coûts des bâtiments à leur zone de chalandise et réduire les dettes.
Certains crédits-bails devraient être transformés en loyers purs.
Michel Morin, ex-DG de Courtepaille, de la Compagnie des Wagons-Lits et de Buffalo Grill,
s'est déclaré "convaincu du redressement possible" de la chaîne en
raison, "fondamentaux solides" : popularité du concept, par ailleurs peu
concurrencé et dont la mise en uvre est aisée, bâtiment fortement identifiable,
qualité des emplacements. Il prévoit, en cas d'acceptation par le tribunal de commerce
de Nanterre, de mettre l'accent sur la formation des équipes, et notamment celle des
directeurs de restaurant à leur fonction de gestionnaire. En attendant, la situation de
Léon de Bruxelles continue à se dégrader. Selon Jean-Louis Detry, le chiffre d'affaires
2001 serait inférieur à 45,73 Me (300 MF). A l'issue de la mise en place du plan de
redressement, la Senimavi contrôlera 56,4 % du capital de Léon de Bruxelles, les
actionnaires 18,9 %, et les obligataires 24,7 %. Ces derniers ont approuvé le 30 novembre
2001 la réduction de la dette obligataire par conversion en actions.
L. Anastassion z
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