Centre de congrès de Toulouse
En emportant un nouveau contrat de 10 ans sur Toulouse, la filiale de Générale Location envisage d'accélérer le développement sur les manifestations internationales et d'augmenter le taux d'occupation du centre de congrès Pierre Baudis.
En novembre dernier, Accor, en tant que gestionnaire délégué du centre de congrès Pierre Baudis, venait d'éditer une brochure présentant sa nouvelle offre : le réseau international de centres de congrès de grande dimension avec 10 destinations de prestige dont Toulouse. Une présentation qui a précédé de quelques jours la réunion du conseil municipal de la ville de Toulouse qui décidait du changement de gestionnaire. En qualité de propriétaire du centre de congrès Pierre Baudis, la ville avait lancé un appel d'offres public en septembre 2000. Elle vient donc de désigner un nouveau gestionnaire en sélectionnant la société Secil, société d'exploitation de la cité internationale de Lyon.
Optimiser ce qui existe déjà
Depuis 1993, date de sa création, cette ancienne filiale de Vivendi gère le palais des
congrès de Lyon ainsi que le centre de congrès de Saint-Etienne. A la suite d'une
cession immobilière, Vivendi avait vendu en 1999 sa filiale à Générale Location,
spécialiste de l'ingénierie et de la logistique événementielle. Une opération qui a
permis d'asseoir l'activité de Secil sur la gestion déléguée de parcs d'exposition ou
de palais des congrès. Outre un accord avec le palais des congrès de Clermont-Ferrand,
la société Secil vient d'emporter un marché sur l'Espagne pour la gestion du palais des
congrès de Barcelone, et ce, pour une durée de 21 ans. Le nouveau délégataire de
Toulouse, tenu par les termes d'un contrat signé pour 10 ans, compte maintenir dans la
Ville rose la moyenne affichée par Accor avec 210 manifestations annuelles, dont 60
congrès nationaux ou internationaux. Secil envisage néanmoins d'aller plus loin et de
mettre l'accent sur les manifestations à haute valeur ajoutée. "Nous sommes
allés plus loin que le groupe Accor en termes de risques financiers, c'est véritablement
un challenge. Nous comptons nous situer sur des congrès internationaux ou nationaux, et
dans une moindre mesure, sur des manifestations à caractère local. Nous sommes plus au
cur du métier que ne l'est le groupe Accor. Notre objectif est d'optimiser ce qui
existe déjà en apportant des moyens supplémentaires et en créant des synergies qui
bénéficieraient à Toulouse de part notre présence à Barcelone et à Lyon. A titre
d'exemple, le congrès international de chimie, un des événements phare de Lyon,
pourrait se dupliquer à Toulouse", explique Jacques Chalvin, directeur adjoint
de Secil. zzz70
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L'Hôtellerie n° 2756 Hebdo 14 Février 2002 Copyright ©