Le Grand Balcon à Toulouse
Le groupe Vinci, intervenant de poids dans le secteur BTP, a décidé d'investir dans la rénovation du prestigieux établissement Le Grand Balcon. Conscient des possibilités de ce lieu chargé d'histoire, l'hôtelier Pierre Courtois négocie pour obtenir la gestion commerciale du site.
Le groupe Vinci a racheté en décembre dernier la société chargée d'exploiter l'hôtel historique Le Grand Balcon à proximité de la place du Capitole. Les premières estimations prévoient un investissement de 7,62 Me (50 MF) pour rénover entièrement l'établissement. Cet hôtel construit vers 1850 n'a jamais fait l'objet d'importants plans de rénovation. Conséquence, ses 60 chambres sont actuellement classées 1 étoile. Les travaux de gros uvre devraient démarrer d'ici peu pour une ouverture programmée en 2004 avec une capacité de 50 chambres configurées en 4 étoiles. L'hôtelier toulousain Pierre Courtois, déjà propriétaire dans la Ville rose de l'Hôtel des Beaux-Arts, de l'Hôtel des Capitouls et du restaurant Le 19, s'est déjà rapproché du groupe Vinci pour leur proposer un partenariat. Ce professionnel devrait signer en avril prochain un contrat de mandat de gestion avec Vinci, leader dans la construction. Dans un premier temps, Pierre Courtois se verra confier le management de l'établissement, mais il prévoit à terme de faire valoir une option d'achat sur Le Grand Balcon. "Les opérations effectuées par le groupe Vinci sur le secteur de l'hôtellerie constituent une vitrine de leur savoir-faire. Ils n'ont pas a priori vocation à acheter un fonds de commerce. Une fois la SA d'exploitation rachetée, mon objectif est de passer à l'acquisition des murs - propriété à l'heure actuelle d'une famille toulousaine. C'est un projet sur le long terme, car tout dépendra de la montée en puissance de l'exploitation", explique Pierre Courtois. L'hôtel fait partie intégrante du patrimoine de la ville : les moulures du rez-de-chaussée de même que la cage d'ascenseur sont inscrites à l'inventaire des Monuments historiques. "Après rénovation, l'établissement conservera les chambres de Mermoz et de Saint-Exupéry, et nous garderons l'esprit de ces pionniers de la poste aérienne. Cela fait 6 ans que je suis de près ce dossier, le rapprochement avec Vinci se situe dans le droit-fil du développement que je compte mener sur Toulouse. Je prévois une commercialisation autour d'un pôle commun constitué par les trois hôtels et le restaurant Le 19", conclut Pierre Courtois. zzz36v zzz36c
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L'Hôtellerie n° 2758 Hebdo 28 Février 2002 Copyright ©