Logis de l'Allier
Les Logis de France de l'Allier se sont retrouvés à Montmarault pour tenir leur assemblée générale, axée sur la qualité, la communication (Internet) et le développement touristique.
Michel Sabot, président des Logis de l'Allier, Bernard Coulon, président du CDT,
et Joël Teinturier, du bureau national, ont insisté sur l'outil Internet qui devient
incontournable.
Axé sur le développement touristique, la communication et la qualité, l'assemblée générale des Logis de France de l'Allier a montré la volonté d'aller de l'avant des professionnels du département affiliés à la chaîne volontaire. "Nous avons plus de rigueur, mais cela correspond à la demande de la clientèle. Et l'année 2000 nous a montré qu'il est nécessaire d'investir pour rester en phase avec le marché", a souligné Joël Teinturier (Hôtel du Sauvage à La Ferté-Gaucher, Seine et Marne) du bureau national des Logis de France. Il a rappelé les nouvelles catégories thématiques créées : neige, pêche, randonnée, VTT, Bacchus, et regretté qu'aucun professionnel de l'Allier n'y participe. Il s'est aussi étonné que trop souvent encore, les hôteliers n'apportent pas tous les éléments permettant de renseigner le site Internet. C'est le cas pour 8 établissements sur les 37 que compte l'Allier. "Ne vous privez pas de cet outil, c'est un atout supplémentaire et qui devient incontournable", a lancé Michel Sabot, président des Logis de l'Allier. En effet, plus de 70 % des réservations se font désormais via Internet. Cela demande malgré tout un minimum de connaissance pour les hôteliers. Mais il existe un 'Monsieur Internet' par département, pour aider ses collègues à passer le cap, et des formations vont être mises en place. "Avec ce système de réservations, nous pouvons fournir et recevoir des informations en temps réel. C'est un outil efficace et facile à utiliser. Il est même plus performant que ceux de certains grands groupes hôteliers", a déclaré Jean-Louis Guitard (Nice et Flore à Vichy).
Créer des produits touristiques
"Internet, c'est le moyen de communiquer, d'informer et de renseigner une
clientèle française, mais surtout étrangère. Aujourd'hui, je vends grâce au Web,
a ajouté Joël Teinturier, notamment pour des mariages. Je gagne en crédibilité
auprès des jeunes." "Nous sommes passés des sites vitrines à des sites pour
vendre, des sites marchands", a ajouté Michel Boulais, de la chambre régionale
de commerce et d'industrie.
Michel Huguet (Le Centre et Proxima à Néris-les-Bains) a résumé la démarche de
certains professionnels : créer des produits touristiques pour les commercialiser et
attirer plus de clientèle, notamment pour compenser celle du thermalisme qui décroît
d'année en année. Il a aussi insisté sur la nécessité d'aller vers "une seule
certification connue et reconnue par les clients" et éviter la multiplication
des visites de contrôle. Des propos appuyés par Marcel Livertout (le
Montespan-Talleyrand à Bourbon-l'Archambault), l'ancien président des Logis du
département, aujourd'hui élu de la chambre de commerce : "Il faut que les
consommateurs s'y retrouvent." "Mais défendons d'abord notre enseigne avant de
se lancer vers d'autres labels", a insisté Michel Sabot. Puis les Logis ont
signé une convention avec le Comité départemental du tourisme, convention qui précise
les modalités de fonctionnement des uns et des autres dans le but de trouver une
meilleure efficacité. Véronique Dufrechou, directrice du CDT, a par ailleurs exposé les
actions menées ces derniers mois pour la promotion du tourisme. Et Bernard Coulon,
président du CDT, a souhaité que des chefs puissent s'impliquer plus souvent en
réalisant des démonstrations de cuisine lors des salons.
P. Boyer zzz36t zzz36v
Logis
du Rhône-Beaujolais, en attendant les logis en ville
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L'Hôtellerie n° 2766 Hebdo 25 Avril 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE