Question d'actualité
Assurance incendie
Un mégot de cigarette mal
éteint était à l'origine du sinistre, qui détruisit entièrement le bar, et rendit par
la fumée et l'eau des pompiers, le reste de l'établissement inexploitable. Le tout vient
de rouvrir, le 5 mai dernier, après trois mois de travaux et plus de 275 000 e
d'investissements, dont 80 % réglés par les assurances (en l'occurrence, la compagnie
Groupama). Pour Didier Bordas, fondateur et patron de La Taverne, la catastrophe aura
été limitée par la signature de contrats bien pensés : "Il est nécessaire,
lorsque l'on est dans l'hôtellerie, de savoir ce que l'on fait en matière d'assurances,
et notamment dans le domaine de la préservation des biens, explique-t-il. D'abord
lire ses contrats dans le détail, les vérifier, et cela se sait peu, les faire valider
par un expert hors compagnie. Cela occasionne des frais (5 % du contrat), mais permet
d'être gagnant en cas de sinistre, surtout si on rajoute l'indispensable clause de perte
d'exploitation. Une clause qu'il faut discuter avec son assureur, de façon à ce qu'elle
parte du tout premier jour de l'accident, sans franchise, et qui garantisse le retour à
un chiffre d'affaires ultérieur préservé durant un an."
Cette stratégie a permis au dirigeant de limiter les dégâts, tout en conservant durant
trois mois d'activité son personnel sans dommages pour ses 20 salariés. A toute chose
étant bon, l'incendie lui a permis de rénover intégralement son restaurant et de
l'agrandir. Désormais, La Taverne remise à neuf, dans un décor moderne aux couleurs
sépia, va pouvoir accueillir en brasserie 130 convives en salle, 120 en terrasse (gagnant
ainsi 55 places au total) et développer un nouveau restaurant gastronomique d'une
trentaine de couverts.
"J'en serai de ma poche d'environ 90 000 e, estime Didier Bordas, mais
l'assurance aura couvert l'intégralité du préjudice dû à l'incendie en limitant la
perte de CA résultant de 90 jours de fermeture. Trois mois à peine après l'incident,
Groupama m'aura déjà versé 213 428,62 e de dédommagements, ce qui est tout à
fait méritoire et doit être souligné."
J.-P. Gourvest zzz22v
Article précédent - Article suivant
Vos commentaires : cliquez sur le Forum de L'Hôtellerie
Rechercher un article : Cliquez ici
L'Hôtellerie n° 2771 Hebdo 30 Mai 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE