International
Après plusieurs mois de récession, l'Espagnol constate une amélioration de son activité. Il poursuit en parallèle son développement.
L'heure est loin d'être
encore à l'euphorie. Mais, le numéro 1 de l'hôtellerie espagnole estime aujourd'hui
être en passe de retrouver son niveau d'activité d'avant les attentats du 11 septembre.
Au terme du premier quadrimestre 2002, les recettes de l'Espagnol s'affichent certes
toujours en retrait de 3,2 % à 227,3 Me par rapport à l'année précédente.
Son bénéfice net chute également de manière sensible perdant 68,7 % à 9,6 Me. A noter
cependant, qu'à période comparable, Sol Melia avait bénéficié de résultats
exceptionnels pour un montant de 9,2 Me.
Il n'empêche qu'au niveau purement activité, l'impact des événements américains tend
manifestement à se réduire. Le revenu par chambre disponible (RevPar) de l'ensemble des
hôtels du groupe ne perd du reste plus que 4,8 % sur les 4 premiers mois de l'exercice en
cours contre - 17,6 % lors du dernier quadrimestre 2001. Un indicateur précieux qui
témoigne, selon les dirigeants, de l'amélioration de la situation générale dans les
quelque 350 établissements de la compagnie, notamment en Europe. Tandis que le pôle
Amériques éprouve encore des difficultés avec un RevPar en baisse de 15,1 % au premier
quadrimestre 2002, le Vieux Continent redresse, lui, en effet, la barre avec seulement -
5,4 %.
63 hôtels en développement sur les 2 ans à venir
Autant d'éléments favorables qui permettent à la firme ibérique d'envisager le second
semestre avec optimisme. Le numéro 10 mondial n'a d'ailleurs, à aucun moment, arrêté
sa croissance. "Nous avons plus de 63 hôtels en développement pour les deux
prochaines années, dont 50 % se situent en Europe", souligne Alfonso Lopez Masa,
nouveau directeur général de la région France/Belgique/Suisse.
Et de poursuivre : "Sol Melia vient ainsi de signer un accord de management pour 2
unités en Sardaigne. Ajoutons à cela la conclusion récente de 2 contrats de location en
Suisse à Lausanne et Genève."
Pour ce qui est du marché français, l'Espagnol cherche toujours activement (après avoir
abandonné le dossier du Nikko) à acquérir un gros porteur sur Paris. Actuellement à la
tête de 8 établissements dans la Ville lumière, dont 4 Tryp Hotels et 4 Boutique
Hotels, il se dit satisfait des performances réalisées dans la capitale. "A fin
mars par exemple, le taux d'occupation de nos Boutique Hotels a atteint 61 %. Le prix
moyen s'est élevé à 190 e", précise Andréa Ricci, directeur
commercial et marketing Sol Melia France/Belgique/Suisse. Fort de ces performances,
Alfonso Lopez Masa table sur un chiffre d'affaires de 20 Me pour 2002 contre 14 Me un an
plus tôt (sachant que 2 hôtels étaient fermés pour travaux).
C. Cosson zzz36o
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L'Hôtellerie n° 2773 Hebdo13 Juin 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE