Art de vivre en Provence
L'association Art de vivre en Provence, qui regroupe 16 hôtels varois et un établissement des Alpes-Maritimes, allant du 2 au 4 étoiles, affiche une croissance accélérée. Si en 2001, ces hôtels, totalisant 500 chambres, ont réalisé un CA global de 15,2 Me, certains d'entre eux ont, depuis 1997, progressé de 50 à 300 % selon les cas. Présente dans le catalogue d'une vingtaine de TO étrangers - européens mais aussi sud-africains, australiens et canadiens -, l'association attaque désormais le marché français avec notamment la mise en place, prochainement, d'un système de réservations sur le web. "La réservation à 100 % en ligne n'existe pas, nous la créerons. Ce projet, sur lequel Art de vivre en Provence travaille depuis 4 ans, et qui nous a déjà coûté 150 000 e, est actuellement en phase d'expérimentation. Le front-office de 3 de nos hôtels est directement connecté sur la centrale, ce qui permet de visualiser, en ligne et en temps réel, la disponibilité de ces hôtels, et d'effectuer les réservations demandées. Pour le moment, les tests fonctionnent bien. En septembre, l'ensemble de nos hôtels sera équipé et leur front-office mis en ligne, pour un démarrage du service prévu en janvier 2003", explique Jean-Claude Benichou, l'hôtelier du Muy, président de l'association créée en 1994. Ce système de réservations permettra aux hôteliers de supprimer le délai de rétrocession, de l'ordre de 2 ou 3 semaines, cédé aux TO, et de récupérer les chambres dès la veille de la réservation. "Pendant le délai de rétrocession, on disparaissait de la vente. Nous étions obligés de garder les chambres libres au cas où les TO arrivaient à les louer. Désormais, la vente est laissée ouverte en permanence, et la réservation peut se faire à la dernière seconde puisque les agents de voyages, grâce à un code, auront accès à notre centrale."
Art de vivre en Provence s'exporte en Savoie depuis janvier sous
l'appellation Art de vivre en Savoie.
Le système économise et simplifie
Le système de réservations en ligne se veut très avantageux pour les agents de voyages
aussi. Les premiers visés sont les agents de voyages français qui, tributaires des
marges, sont frileux à l'égard de l'hôtellerie française. La raison principale : la
cherté du coût du dossier. Or, pour développer les courts séjours hors saison, ces
derniers s'imposent comme le passage obligé pour les hôteliers. "Pour renseigner
le client, l'agent de voyages doit téléphoner à l'hôtel et passer un certain temps
pour vérifier la disponibilité, les tarifs, les dates, etc. Avec notre nouveau service,
il bénéficiera d'un gain de temps et d'argent puisqu'il ne paiera que la communication
de la mise en ligne", souligne Jean-Claude Benichou, actuellement en négociation
avec Amadeüs et Havas.
Parallèlement, pour développer le tourisme d'affaires, qui représente aujourd'hui 20 % de son CA, l'association s'appuie sur un commercial, embauché récemment. Celui-ci a pour mission de démarcher les entreprises de la région et de toute la France. "Sur les 8 dernières années, nous avons dégagé un budget de 1,2 Mn pour la commercialisation et la communication. Pour un investissement de 106 000 n, nous avons récemment acheté une licence d'agent de voyages qui nous permet de monter, en direct, des produits packagés, mais aussi d'organiser des vols ou des trajets en train", conclut le président d'Art de vivre en Provence, label qui depuis janvier dernier s'exporte aussi en Savoie sous l'appellation Art de vivre en Savoie. zzz76v zzz70
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L'Hôtellerie n° 2780 Hebdo 1er Août 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE