Angers
Afin de doper son économie touristique, la ville d'Angers parie sur des aménagements locaux, des événements phare et quelques grands projets comme Médiéva. Les responsables du tourisme espèrent diversifier la clientèle touristique et augmenter la durée des séjours.
Angers dispose d'un patrimoine culturel, naturel et économique de qualité. Mais tout n'est pas naturellement gagné d'avance pour attirer les touristes. Les autorités angevines en sont conscientes, et diverses actions devraient contribuer à doper la fréquentation touristique de la ville. Philippe Broix, directeur de l'office de tourisme, entend s'appuyer sur trois éléments forts : "Un parc à thème sur l'homme et le végétal, le projet Médiéva, et enfin le classement par l'Unesco du val de Loire en tant que patrimoine de l'humanité." Trois axes d'autant plus porteurs qu'ils s'adressent à diverses clientèles. Projet majeur du Maine-et-Loire, le parc à thème sur l'homme et le végétal attend l'aval du conseil général. D'un coût estimé à près de 84 Me (dont 38 Me de fonds privés espérés), cette opération devrait attirer quelque 600 000 visiteurs par an, "alors que nous en comptons 400 000 actuellement sur Angers". Autre projet d'équipement touristique, Médiéva (plus de 12 Me) devrait compléter et intégrer le patrimoine historique de la ville. Enfin, dernier axe important, la reconnaissance du val de Loire en tant que patrimoine de l'humanité de l'Unesco.
Un tourisme industriel performant
Parallèlement, la ville poursuit ses actions en matière d'écotourisme et de tourisme
industriel avec la mise en tourisme des jardins, le projet 'Loire en vélo' qui devrait,
en 2006, livrer 600 km de pistes cyclables le long de la Loire. La semaine du tourisme
industriel 'Made in Angers' est un événement majeur avec 21 entreprises ouvertes au
public et 9 500 visiteurs. N'oublions pas la réouverture, en avril 2004, du musée des
Beaux Arts (33,5 Me) qui devrait attirer 80 000 visiteurs par an.
La ville souhaite ainsi élever son nombre de touristes et la durée du séjour
actuellement de 1,5 jour en hôtellerie. Sur la saison dernière, le TO a baissé de 3
points dans l'hôtellerie angevine s'établissant à 64,9 % en 2001, mais on se demande
déjà si les 59 établissements hôteliers de la ville (1 900 chambres) sont suffisants.
"Une étude de la CCI avait montré une insuffisance en 3 étoiles en
centre-ville. Je pense qu'il y a de la place pour ce type d'établissements",
souligne Philippe Broix. O. M. zzz70
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L'Hôtellerie n° 2782 Hebdo 15 Août 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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