Logis de France du
Maine-et-Loire Assumer son exigence
A la suite de la publication d'un article sur des hôteliers ayant quitté les Logis de
France (L'Hôtellerie n° 2769 du 16 mai 2002), Jean-Luc Huez, président des Logis
de France du Maine-et-Loire, a souhaité apporter quelques éclairages à la création de
l'association des Auberges d'Anjou, constituée d'exclus des Logis de France.
Il ressort clairement des propos de Madame Francine Juhel qu'une certaine aigreur qu'elle
porte à l'égard des Logis de France du Maine-et-Loire, qui n'ont pas pu la conserver
comme d'autres au sein de la chaîne des Logis de France, l'amène à affirmer des
contrevérités concernant l'organisation de l'association départementale des Logis de
Maine-et-Loire, et par-là même, celle de la chaîne des Logis de France en général.
Afin de rétablir la vérité, je confirme les points suivants : on ne peut plus conserver
au sein des Logis de France des établissements qui n'ont plus la qualité pour être
Logis. Cette qualité est sanctionnée par une grille de classement rigoureuse comportant
plus de 200 critères répartis dans des chapitres aussi différents, mais aussi
complémentaires, que sont la qualité de la table, du service, l'équipement de la
chambre, la décoration, la qualité de l'environnement, une attention toute particulière
étant également accordée aux qualités humaines de l'exploitant et de son équipe.
Ces critères constituent l'un des outils-clés de notre politique de qualité, en
précisant que toutes les visites d'adhésion ou de reclassement sont, depuis le mois de
septembre 2001, diligentées exclusivement par un cabinet extérieur à l'organisation
Logis de France.
Les Logis de France ont mis en place depuis 2 ans un nouveau type de Logis situé dans des
villes de plus de 100 000 habitants, sans restaurant, mais aussi sous réserve de
respecter un cahier des charges spécifique et précis.
Le reproche qui nous est fait, à travers les critiques des responsables de cette nouvelle
association, est le fruit du travail que j'ai dû conduire, avec l'aide de toute l'équipe
des Logis du Maine-et-Loire, et notamment celle de notre animateur, David Lamare, quand
j'ai été élu à la présidence de l'association départementale en décembre 1996.
A l'époque, le parc Logis de mon département n'avait pas suivi de manière rigoureuse
les grilles de classement Logis alors en vigueur, et il est vrai que le réveil fut
douloureux pour certains.
Aujourd'hui, nous avons un parc de Logis du Maine-et-Loire constitué de 34 adhérents,
répondant tous à la qualité Logis de France. Certains ont fait des sacrifices
considérables en termes d'investissements pour rester dans notre chaîne en y respectant
les critères. Ceux qui n'ont pas fait ce choix sont partis.
Nous regrettons aujourd'hui qu'ils constituent un groupe de travail dont la première
action est celle de critiquer ceux qui contribuent par leurs efforts à offrir à la
clientèle une image de l'hôtellerie indépendante de qualité, pérennisant ainsi nos
entreprises.
Pour rectifier encore d'autres contrevérités, sachez que les Logis de France d'Anjou
n'ont jamais recruté d'établissements de chaîne, que tous les adhérents du réseau
départemental et national sont tous des hôtels-restaurants indépendants dont l'esprit
de gestion est familial. Enfin, je n'ai aucun complexe à affirmer que tous les
professionnels Logis de France nourrissent effectivement et logiquement des ambitions sur
le plan commercial, tout en respectant les valeurs intrinsèques de la chaîne que sont :
l'hôtellerie à visage humain, le caractère familial, la qualité tant sur le plan de
l'hébergement que de la restauration, et l'accueil personnalisé.
Jean-Luc Huez, président des Logis de France du Maine-et-Loire zzz36t |