Bordeaux
La société Aquitares, seul franchisé à avoir obtenu pour le Sud-Ouest l'exclusivité de l'enseigne Toastissimo en province, vient d'être mise en redressement judiciaire pour une durée de 4 mois renouvelable.
Alain Jaunatre, le p.-d.g.
d'Aquitares, se veut confiant. Car il est vrai que sa société, qui emploie près de 50
salariés répartis sur l'unité de fabrication et 5 points de vente, tous situés dans la
région bordelaise, a joué de malchance. "J'ai pris l'engagement auprès du
tribunal de ne pas dégrader le passif. Le renouvellement de la procédure de redressement
ne devrait donc pas poser problème." En effet, plusieurs facteurs peuvent
expliquer les difficultés que traverse aujourd'hui cette entreprise de restauration
rapide. La principale raison vient du dernier site inauguré en octobre 2001 au cur
de Bordeaux (lire L'Hôtellerie n° 2744 du 15 novembre 2001). Considéré, de par
sa position, comme un test pour la chaîne, il a subi de telles contraintes imposées par
les Bâtiments de France - l'immeuble est classé - que non seulement le coût de la
rénovation s'est envolé et l'exploitation a pris 10 mois de retard. Et là-dessus, les
travaux du tramway qui démarraient avec, à la clef, d'insurmontables problèmes
d'accessibilité. Une chose est sûre, malgré la faible notoriété de l'enseigne - trop
peu de publicité a été lancée -, la qualité du produit est pourtant plébiscitée. "Si
sur notre site-test, celui de la rue Sainte-Catherine, la fréquentation est en deçà de
nos prévisions, nous recevons néanmoins quotidiennement plus d'un millier de
consommateurs par jour sur l'ensemble de nos Toastissimo", précise Alain
Jaunatre.
Les travaux du tramway ne dureront pas éternellement, et une fois l'accessibilité du
cur de Bordeaux retrouvée, il faut espérer que les consommateurs auront à
cur de renouer avec le centre-ville.
B. Ducasse zzz22v
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L'Hôtellerie n° 2789 Hebdo 3 Octobre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE