Grand Sud
Avec ses 41 salariés, ses 130 000 repas assis annuels et un chiffre d'affaires de 6,8 Me en 2001, Helen Traiteur est devenu, en 43 ans d'existence, une société au succès exemplaire au cur d'une région comprise dans le triangle Perpignan-Lyon-Monaco. Afin de poursuivre sur la voie de cette réussite, Eric Louis, désormais directeur général de l'entreprise, a décidé de miser sur l'accentuation d'une politique de qualité. "Il y a 2 ans, l'idée de la certification était encore floue dans notre esprit, mais nous avons confirmé notre engagement en mars 2001. L'arrivée de Laurent Abate pour définir le système qualité, le mettre en place, assurer son suivi et l'améliorer a permis d'accélérer ce mouvement."
Chargé de cerner l'activité et d'étudier le fonctionnement de l'entreprise, ce dernier a établi les premiers documents validés par Claude Pelletier, le chef de la cuisine. "De façon générale, nous n'étions pas loin de la norme, mais il nous manquait les marches à suivre. Le travail se faisait, mais il y avait des progrès à faire dans l'organisation, la formalisation et la communication interne", explique Laurent Abate.
Un réel atout commercial
"L'ensemble de l'équipe s'est senti concerné, souligne Eric Louis, et
par leurs suggestions, certains ont permis de faire un peu plus avancer les choses."
Mais la certification ISO 9001 version 2000, la première attribuée en France à un
traiteur, n'a pas seulement responsabilisé le personnel,
elle a également conduit les fournisseurs à redoubler d'efforts. "Ils ont reçu
un cahier des charges et doivent s'y plier que ce soit au niveau des horaires de livraison
ou du respect de la chaîne du froid,
par exemple", poursuit le directeur général.
"Cette certification est également devenue un réel atout commercial. On
valorise notre image avec ce caractère précurseur. C'est aussi un atout lorsqu'on
intervient en tant que sous-traitant d'un groupe comme Sodexho sur l'Open de tennis de
Marseille, ou que l'on assure une réception pour le groupe Compaq. Ce sont des gens
sensibles à cet argument. Sans oublier les centres de congrès qui sont également
nombreux
à entreprendre cette démarche.
La certification facilite le sentiment de complémentarité."
Un investissement de 6 000 e étalé sur 3 ans que personne ne regrette dans les
bureaux comme dans les cuisines d'Helen Traiteur à Morières-lès-Avignon. D'ailleurs, à
la mi-novembre, lors du congrès national de Traiteur de France, Eric Louis a prévu
d'intervenir sur le thème de la certification afin de convaincre ses confrères de lui
emboîter le pas.
J. Bernard zzz22v zzzc
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L'Hôtellerie n° 2794 Hebdo 7 Novembre 2002 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE