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EMPLOI

Antibes-Juan-les-Pins (06)

Un groupement d'employeurs pour mutualiser du personnel

Pour faire face aux difficultés de recrutement, les hôteliers-restaurateurs d'Antibes-Juan-les-Pins vont mettre en place
un groupement d'employeurs.

Pour Jean-Louis Arnal, propriétaire du restaurant La Rascasse à Juan-les-Pins, élu au syndicat des hôteliers-restaurateurs, "nous avons constaté que les problèmes de recrutement créaient des tensions au sein des entreprises, et parfois même entre les entreprises". Et d'ajouter : "Les employeurs se retrouvent face à des candidats qui sont de plus en plus instables, avec un niveau qui n'est pas toujours suffisant, et ce d'autant plus que les métiers de l'hôtellerie-restauration n'ont pas une bonne image auprès des jeunes. Ce constat n'est pas nouveau, mais nous avons remarqué qu'il est de plus en plus difficile de gérer seul les questions d'emploi. Il nous a donc semblé intéressant de créer un groupement d'employeurs pour recenser les besoins et mutualiser les solutions..." Sur les 200 adhérents du syndicat d'Antibes, une quinzaine s'est montrée intéressée par cette structure. "Nous leur avons adressé un questionnaire pour déterminer quels étaient leurs besoins, notamment pour couvrir l'allongement des congés dû à la RTT. En fonction des résultats, le groupement recrutera du personnel qui sera successivement mis à disposition des différents membres. Un veilleur de nuit tournera sur 3 ou 4 hôtels." Avantage pour le salarié, il ne tournera que dans un petit nombre d'établissements, toujours les mêmes, et il bénéficiera d'un CDI et d'un programme de formation pour les éventuels temps creux. Quant aux employeurs, ils pourront disposer de personnel qualifié et habitué à leur établissement pour des périodes définies. Le salarié sera payé par le groupement, qui refacturera à chaque hôtelier-restaurateur. "Ces emplois en temps partagé permettront de rendre permanents des emplois qui n'existent pour l'instant qu'à temps partiel, et pour lesquels les employeurs font appel à des intérimaires", remarque Jean-Louis Arnal. "D'ici 2 à 3 mois, nous devrions avoir 8 à 10 employés permanents, pour atteindre une vingtaine dans 15 mois... Si la formule fonctionne, nous pourrions l'étendre." zzz74v

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L'Hôtellerie Restauration n° 2803 Hebdo 09 Janvier 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE