du 20 mars 2003 |
CONJONCTURE |
Malgré
tous ses atouts, l'hôtellerie haut de gamme parisienne n'échappe pas à la crise
internationale. En témoignent les performances décevantes réalisées au terme du mois
de février dernier. Selon les données du baromètre PKF Hotelexperts, le taux
d'occupation des établissements 4 étoiles parisiens a effectivement enregistré une
baisse de près de 15 %, passant de 68,4 % en février 2001 à 58,2 % en 2002. Et
contrairement à la tendance observée jusqu'à présent, la catégorie Palaces est cette
fois-ci logée à la même enseigne que les autres segments. Fortement dépendants de la clientèle étrangère qui limite de plus en plus ses déplacements, les palaces de la Ville lumière ont de fait vu leur fréquentation reculer de quelque 17 % frôlant tout juste les 54 %, tandis que les hôtels First class limitaient la casse à - 10 %. Cette importante désaffection des voyageurs internationaux est d'autant plus importante que s'installe un fort mouvement à l'attentisme. Le tout entraînant une impossibilité de prévisions à court terme. S'agissant des dépenses effectuées dans les unités haut de gamme de la capitale, elles sont globalement restées conséquentes au mois de février dernier. La recette moyenne chambre (RMC) des 4 étoiles s'est d'ailleurs élevée à 257 euros contre 247,20 euros un an auparavant. Parmi les catégories observées, on notera que les Palaces ont sensiblement amélioré leur RMC avec + 12 % à comparer à + 1 % pour le grand luxe. Cette bonne tenue des prix moyens n'a hélas pas suffi à compenser le manque de clients. Résultat : le revenu par chambre disponible (RevPar) de l'hôtellerie haut de gamme parisienne s'est finalement effondré à plus de 11 %. C. Cosson avec PKF Hotelexperts zzz20o |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2813 Hebdo 20 Mars 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE