du 17 avril 2003 |
ACTUALITÉ |
n AVEC UN OBJECTIF DE 1 005 HOTELS EN 2005
L'enseigne du groupe Accor, qui se définit comme un réseau multidomestique, cherche à fédérer des hôtels indépendants et des petites chaînes bien implantées sur leur marché local. Parmi ses axes prioritaires figurent notamment le Royaume-Uni, l'Italie, la Scandinavie, l'Espagne et les Pays de l'Est.
Calculette en main, il n'y a aucun doute possible ! Mercure n'a pas réussi à franchir la barre fatidique des 1 000 établissements en l'an 2000. Avoir les yeux plus gros que le ventre peut arriver à tout le monde... Pourtant la chaîne du groupe Accor a mené un développement tambour battant ces dernières années allant jusqu'à doubler son parc entre 1995 (299 hôtels) et 2000 (640). Fin 2002, l'enseigne parvenait ainsi à afficher 689 unités en exploitation, représentant 79 631 chambres. On est encore loin du compte, mais aujourd'hui, elle totalise 715 unités à travers 45 pays différents.
Fédérer
Fort de ces chiffres, Eric de Neef, récemment nommé directeur de la marque, a jugé bon
de fixer de nouveaux objectifs en termes d'expansion. "Nous pouvons maintenant
tout à fait tabler sur 1 005 hôtels en 2005", indique-t-il. Et de préciser :
"Il faut néanmoins bien comprendre que nous ne nous définissons pas comme une
chaîne internationale, mais comme un réseau multidomestique." Autrement dit,
Mercure entend grandir en fédérant en son sein des réseaux déjà existants, bien
implantés localement. A la manière par exemple du partenariat signé, début 2002, avec
l'Allemand Rema qui permit à la marque d'ajouter 15 hôtels outre-Rhin.
Une stratégie dont le but vise bien sûr à constituer rapidement une image forte dans
chacun des pays investis. "Il ne peut pas en effet y avoir de notoriété sans un
véritable réseau", souligne Eric de Neef. Avec 287 établissements Mercure en
France, l'enseigne n'a bien sûr plus rien à prouver question réputation à travers
l'Hexagone.
Rome, Naples, Porto...
Raison pour laquelle la chaîne avance désormais à pas comptés en France. Après
Cognac, Nice, Tours et Tulle l'an dernier, elle se dotera encore de nouvelles adresses en
2003, mais pour l'essentiel en franchise (lire tableau ci-dessus). Outre-Rhin, Mercure
jouit également d'une assez forte image étant devenue la première marque hôtelière
d'Allemagne.
Ailleurs, il y a en revanche encore fort à faire, notamment au Royaume-Uni ou bien en
Italie, en Espagne et en Scandinavie. Des marchés de proximité jugés prioritaires en
termes de croissance et sur lesquels la marque entend bel et bien rapidement renforcer ses
positions. Alors qu'elle a ouvert 2 unités supplémentaires en Italie (à Rome et à
Naples) l'an passé, Mercure étoffera ainsi sa présence cette année avec un troisième
hôtel à Bologne, un Mercure à Bergame et un autre à Parme. Figurent d'ores et déjà
au programme des ouvertures 2003, un second Mercure à Porto, un hôtel en Argentine à
Buenos Aires, 4 unités au Brésil, dont 2 au cur de Sao Paulo.
Mais Mercure lorgne en outre du côté des Pays de l'Est. L'an dernier, la chaîne s'est
implantée pour la première fois en République Tchèque à Prague avec l'idée de
pousser très vite ses pions dans ces nouvelles destinations. Des ambitions qui pourraient
se réaliser d'autant plus rapidement que l'enseigne a revu de fond en comble son
positionnement. "Mercure, c'est la qualité et la sécurité d'une grande enseigne
appartenant à un grand groupe. Le tout allié au charme et à la diversité de ses
hôtels ancrés dans leur région, avec trois niveaux de standing", explique le
patron de la marque.
Charte hôtelière Mercure
Une définition nette et précise qui s'accompagne dès aujourd'hui d'un nouveau code de
communication. Cette démarche marketing devant s'achever dès la fin juin par la mise en
place d'une nouvelle charte hôtelière Mercure. Il ne s'agit pas de normaliser le
produit, mais la nouvelle charte a pour vocation de rappeler les "incontournables
Mercure" que tous les hôtels se doivent de respecter, ainsi que des
recommandations faites par la marque sous forme d'objectifs à atteindre selon la
catégorie de chaque unité. En clair, plus question de faire n'importe quoi n'importe
comment... Ça bouge chez Mercure !
C. Cosson zzz36i
Les principales ouvertures françaises en 2003
Ville |
Nbre de chambres |
---|---|
Abbeville | 69 |
Alençon | 55 |
Béziers | 58 |
Lourdes | 93 |
Nice-Cap 3 000 Aéroport | 85 |
Paris-Villepinte (parc des expositions) | 85 |
Pont-L'Evêque | 63 |
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L'Hôtellerie Restauration n° 2817 Hebdo 17 Avril 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE