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 du 1er mai 2003 |
CONJONCTURE |
n MALGRÉ UN RECUL DES TO EN 2002
La baisse de 2 points du taux d'occupation des hôtels aixois en 2002 se conjugue avec une hausse du ticket moyen. Pour 2003, les professionnels manquent encore de visibilité, mais du côté de la municipalité, on affiche une certaine satisfaction.
Après avoir atteint un record de 76 % en 2000, 16 points de mieux qu'en 1992, le TO des hôtels et résidences de tourisme est en baisse. De 74 % en 2001, il est retombé à 72 %, avec des variations selon les catégories : les 2 étoiles sont stables à 76 %, les 4 étoiles passent de 70 à 68,5 %, les 3 étoiles de 66 à 64 %, et enfin, les 1 étoile varient de 89 à 83 %. Les chiffres dissimulent deux réalités. En premier lieu, la hausse du prix moyen que pointe Bruno Genzana, adjoint au maire et président délégué de l'office de tourisme. Selon lui, "c'est le résultat conjugué d'une hausse du prix des chambres et d'une certaine sélectivité des professionnels" qui préfèrent laisser à Marseille le segment moins 'juteux' des tour-opérateurs. Une opinion qui corrobore l'étude de Coach Omnium selon laquelle la ville se positionne sur le haut de gamme. Deuxième réalité : il semble, selon Henri Pons, directeur de l'office de tourisme, que la fréquentation de la ville se soit accrue de 3 % entre 2001 et 2002, sans toutefois dire où ont dormi ces touristes. Il donne comme indicateurs la fréquentation de l'Atelier Cézanne qui a bondi de 80 000 à 93 000 visiteurs (dont plus de 80 % d'étrangers), celle des demandes d'informations à l'OT (+ 14 %), et surtout, le quasi doublement de la consultation sur le net (675 000 visiteurs).
Bon niveau de la clientèle d'affaires
Pour 2003, Bruno Genzana ne se prononce pas tant que la saison n'est pas plus avancée. Il
est cependant certain que les Américains et les Japonais "réduisent la
voilure". Si la baisse prévisible de ces flux touristiques handicape
l'hôtellerie haut de gamme, la cité vit aussi à l'heure de la clientèle d'affaires
"qui se maintient à un bon niveau", à l'exception des résidences de
tourisme accueillant les cadres d'un secteur microélectronique (zone de la vallée de
l'Arc) en crise.
Quant aux projets d'extension d'un parc hôtelier jugé insuffisant pour que se développe
une vraie clientèle congrès, ils sont au point mort, hormis un projet de 3 étoiles de
charme sur le site de la Nativité (avec configuration 26 ou 60 chambres). "En
2006, si la municipalité veut accueillir dans de bonnes conditions, une exposition
Cézanne de grande dimension, elle devrait accélérer son projet de 4 étoiles sur
Sextius-Mirabeau. Cette situation de quasi-pénurie pourrait faire l'affaire de Marseille",
a déclaré Patrick Menucci, président du CRT PACA. Selon lui, l'expo Cézanne, avec ses
600 000 visiteurs, serait "plus importante pour l'hôtellerie que la coupe de
l'America".
D. Fonsèque-Nathan zzz36v zzz70
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L'Hôtellerie Restauration n° 2819 Hebdo 1er Mai 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE
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