du 29 mai 2003 |
ENTREPRISE |
n NOLAY (21)
Le Burgonde, à Nolay (21) est apprécié pour son cadre original, un ancien bazar du début du XXe siècle, dont les vitrines ont été conservées. A l'occasion de sa rénovation, le propriétaire Jean Mayenson a choisi une décoration tout aussi peu ordinaire.
Après un mois et
demi de travaux, Le Burgonde a rouvert le 1er mars, moment coïncidant presque avec le
gain d'un point au GaultMillau. Outre le rééquipement partiel de la cuisine,
c'est surtout le travail opéré sur la salle de restaurant (28 à 45 couverts) qui
retient l'attention. Celle-ci conserve son cadre original avec ses vitrines de magasin
tandis que le rideau qui obstruait la devanture a disparu. Mais l'essentiel vient des
tables, dont les plateaux sont décorés par les artistes d'une association dijonnaise de
déficients mentaux L'Art pour le dire. Depuis 4 ans, Le Burgonde exposait régulièrement
leurs uvres puis Jean Mayenson, son exploitant, leur a demandé de réaliser ces
'table-aux' qui recueillent un vrai succès : "Des clients nous demandent même
d'acheter les plateaux et des passants qui voient l'intérieur me disent qu'on doit bien
manger dans un endroit décoré de telle façon." Mais l'uvre d'art, bien
que recouverte d'un vernis de qualité alimentaire, a une durée de vie limitée qui
obligera peut-être à les remplacer par des uvres des mêmes artistes avant 2 ans.
Les mêmes artistes ont réalisé des totems qui contribuent eux aussi à l'attractivité
du cadre. Le coût de cette redécoration est raisonnable : moins de 10 000 e dans un
budget de rénovation d'environ 30 000 e.
Quant à évaluer l'impact de cette rénovation placée sous le signe de l'art, il est
difficile de se prononcer, même si "ça marche très bien depuis la réouverture".
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L'Hôtellerie Restauration n° 2823 Hebdo 29 Mai 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE