du 05 juin 2003 |
COURRIER DES LECTEURS |
AVIS DE RECHERCHE
Dans le cadre d'une enquête pour vol à main armée dans plusieurs agences bancaires
de Neuilly-sur-Seine, qui ont eu lieu les 15, 22 avril et 21 mai 2003, la police
judiciaire des Hauts-de-Seine recherche l'individu figurant sur la photo ci-contre : (Les personnes plus particulièrement en charge de cette affaire sont le lieutenant Olivier Saint-Louboué, le lieutenant Marina Millet, l'enquêteur de police Thierry Bourdon ou lecommandant Patrice Hermoso) zzz16 |
J'ai embauché une femme de chambre en CDD en remplacement d'une personne en congé de maladie puis en congé de maternité. Le terme du CDD est fixé au 25 juin 2003 (fin du congé de maternité de la personne remplacée). Est-il possible de prolonger ce CDD pour 3 mois supplémentaires pour remplacer une personne en vacances au mois de juillet, et une autre au mois d'août ? (D.M. de Nantes)
Attention ! Vous ne pouvez prolonger ce contrat sous peine de voir requalifier celui-ci
en contrat à durée indéterminée. Le contrat que vous avez conclu avec cette femme de
chambre avait pour objet le remplacement d'une personne en congé de maladie puis en
congé de maternité. Ce contrat s'arrête à son terme initialement prévu,
c'est-à-dire, à la fin de l'absence de la salariée remplacée. Si cette personne
revient effectivement le 25 juin 2003, le contrat s'arrête. Si elle prolonge son absence,
vous pouvez prolonger d'autant le contrat de la remplaçante.
Vous voulez employer cette personne pour remplacer 2 salariés qui vont partir en congés
payés en août et en septembre. Vous pouvez effectivement conclure avec cette personne un
CDD pour assurer le remplacement de ces congés payés, mais dans ce cas, le contrat ne
démarrera qu'au 1er jour de l'absence en congé, et finira au dernier jour des congés
payés de vos salariés.
Vous ne pouvez donc utiliser le CDD pour le mois de juillet car vous n'avez pas de motif
valable pour recourir à un CDD. Si vous prolongez de suite le CDD, vous risquez
- en cas de contestation de la salariée devant les prud'hommes - de voir votre CDD
requalifié en CDI.
Vous devez donc mettre fin à son CDD le 25 juin, quand la personne qu'elle remplace
revient en lui payant son indemnité de précarité et ses congés payés. Vous pouvez
ensuite lui proposer un nouveau CDD pour août et septembre afin d'assurer le remplacement
de vos salariés en congés payés. zzz60c
ÇA VA MIEUX EN LE DISANT A qui profitera la baisse de la TVA ?Depuis plusieurs mois, nous entendons parler d'une baisse de la TVA en restauration. Je
suis tout à fait d'accord, mais je ne comprends pas très bien le raisonnement des
restaurateurs. |
Je suis en train de licencier un salarié en CDD pour des motifs disciplinaires horaires, des absences, de la négligence dans son travail, etc. Pourriez-vous me préciser si la prime de précarité est due dans ce cas ? (C.B. de Crépy-en-Valois)
Attention ! Je vous rappelle que vous ne pouvez rompre le CDD de votre salarié
uniquement en cas de faute grave. Cette faute résulte d'un fait ou d'un ensemble de faits
commis par le salarié qui constituent une violation des obligations découlant de son
contrat de travail, et qui sont d'une telle importance qu'ils rendent impossible le
maintien de l'intéressé dans l'entreprise, et ce, même pendant la durée du préavis.
Vous devez donc avoir suffisamment de choses à lui reprocher pour que l'accumulation des
faits fautifs soit constitutif d'une faute grave. Vous ne pouvez donc pas rompre un CDD en
cas de faute simple. Cependant, il est vrai que certaines fautes commises par le salarié
ne sont pas graves quand on les apprécie séparément, mais elles peuvent constituer une
faute grave quand elles se répètent ou en cas d'accumulation de ces fautes.
L'article L.122-3-4 du Code du travail prévoit qu'en cas de rupture anticipée du contrat
pour faute grave du salarié, vous n'avez pas à verser l'indemnité de précarité qui,
je vous le rappelle, est de 10 %. Par contre, si votre salarié a travaillé plus d'un
mois dans votre entreprise, vous devrez lui verser son indemnité de congés payés qui
est de 10 %. zzz60u
Jour férié : lundi de PentecôteAu regard du Code du travail, le lundi 9 juin, jour de Pentecôte, est un jour férié
ordinaire. Ce qui signifie que le Code du travail ne prévoit rien pour ce jour, qui peut
être non seulement travaillé, et ce, sans aucune majoration de salaire. Les repos ou
majorations de salaire pour les jours fériés ordinaires sont prévus par les conventions
collectives, usages, contrats de travail. |
Rubrique animée par Pascale Carbillet et Tiphaine Beausseron. Exclusivement réservée aux établissements abonnés.
E-mail : pcarbillet@lhotellerie-restauration.fr
Article précédent - Article suivant
Vos commentaires : cliquez sur le Forum de L'Hôtellerie
Rechercher un article : Cliquez ici
L'Hôtellerie n° 2824 Hebdo 05 Juin 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE