du 19 juin 2003 |
ENTREPRISE |
n LÉON DE BRUXELLES
"L'entreprise
a été remise sur les rails et les résultats sont satisfaisants, la feuille de route est
conforme aux prévisions", annonçait jeudi dernier Jean-Louis Detry, président
du conseil de surveillance de Léon de Bruxelles, lors de l'assemblée générale du
groupe. "Terriblement endetté" (60 Me) en 1998-1999, Léon de Bruxelles
a beaucoup investi et a pu diviser par 3 sa courbe d'endettement entre 2000 et 2002 grâce
à la transformation des obligataires, et en déconsolidant 14 des 15 restaurants
(crédits-bails transformés en crédits purs).
En 2002, la dette s'élève donc à 19 Me et la société se retrouve devant un bilan
parfaitement sain, une dette "plus soft" en termes de volume et étalée
sur 10 ans. Jean-Louis Detry a tenu à féliciter la gestion de "Michel Morin et
de son équipe de choc : on appelle ça une maison tenue".
Les résultats de l'exercice 2001-2002 ont marqué la fin de l'hémorragie avec une baisse
de 14,4 % au premier trimestre, - 13 % au deuxième, un niveau zéro au troisième et + 7
% au quatrième trimestre.
"Au premier semestre, on perdait 14 % de clients alors qu'on en gagnait 0,5 % au
second. On a noté une progression significative le midi avec la nouvelle formule
déjeuner à 9,9 e. Le ticket moyen est maîtrisé à 17,66 e, en hausse de
3 %, et l'augmentation des prix a été inférieure à 2 %, mais la rareté de la
marchandise à certaines périodes de l'année fait que les prix sont difficiles à
maintenir", a indiqué
Michel Morin, directeur général.
Redressement confirmé
Au premier semestre 2002, le résultat brut d'exploitation atteignait les 19,4 % contre
25,7 % au second. Comme annoncé dans L'Hôtellerie la semaine dernière (n°
2825), 2003 confirme ce redressement. Fin mai, le chiffre d'affaires avait augmenté de 6
%, avec de belles performances à Paris et "un mois de mai assez exceptionnel avec
+ 16 % de chiffre d'affaires dans un marché morose".
Avec un CA consolidé du premier trimestre 2003 à 10,9 Me et un CA 2002 à 42,2 Me, Léon
de Bruxelles se situe au 10e rang du classement de la restauration servie à table.
Jean-Louis Detry a indiqué sa satisfaction de ce redressement en douceur et sa
préférence pour une augmentation "régulière plutôt que soudaine",
pour mieux marquer sa pérennité.
K. Kulawick zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2826 Hebdo 19 Juin 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE