du 16 octobre 2003 |
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< AIDES ET SUBVENTIONS
A Toulouse, le dispositif 'Entreprendre en France' a permis à deux entrepreneurs de se lancer sur le marché de l'hôtellerie-restauration dans de meilleures conditions.
"Plus qu'une aide financière qui reste symbolique (4 500 e au total), ce dispositif m'a permis de bénéficier des conseils et de l'assistance de nombreux professionnels", explique Sébastien Icard, jeune lauréat du trophée Espoir de l'économie, émanation du dispositif national Entreprendre en France. Après avoir repris en 1999 l'affaire de l'un de ses anciens employeurs, ce chef de cuisine, diplômé de l'école hôtelière de Toulouse, présente une demande de subvention au titre de repreneur d'entreprise auprès du conseil général. Dossier qu'il va élaborer avec le soutien du service Entreprendre de la chambre consulaire de Toulouse. "J'ai pu de ce fait obtenir une aide de 4 500 e, soit près de 10 fois moins que la totalité des dépenses, frais notariés, achats divers, engagés lors de la première année d'activité. Une goutte d'eau dans un budget de 450 000 e au total. A l'inverse, la distinction qui m'a été décernée a été à l'origine de plusieurs articles de presse qui ont fait connaître mon établissement", ajoute le jeune propriétaire de l'hôtel-restaurant l'Esquerade à Castillon-de-l'Arboust, au cur du pays de Comminges. Après 2 premières années jugées difficiles, qui ont failli se solder par un dépôt de bilan, l'établissement - 4 chambres pour une quarantaine de couverts - affiche aujourd'hui une progression de son chiffre d'affaires de l'ordre de 30 %.
Coup de pouce
Pour Stéphanie Desbonnet, qui vient d'acquérir les murs de son salon de thé toulousain
le Goût Thé Rose, Entreprendre a parfaitement joué son rôle. "Au moindre
problème juridique ou de gestion, je n'hésite pas à contacter la personne qui a suivi
mon dossier à la CCI. Dans tous les cas, j'obtiens une réponse précise à mes
interrogations. Une aide dont j'avais déjà pu apprécier l'importance au moment de
remplir mon dossier d'aide à la création auprès de l'Accre. J'ai pu consulter tour à
tour un expert-comptable, un avocat et un notaire pour rédiger au mieux la totalité des
formalités administratives et comptables, que ce soit avant ou après l'ouverture de mon
salon de thé-restaurant. D'ailleurs, c'est mon notaire qui a choisi la forme juridique de
l'entreprise, car gérer les aspects purement administratifs est une contrainte très
importante pour quelqu'un qui se lance seul", commente la jeune femme âgée de
30 ans. zzz22v
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L'Hôtellerie Restauration n° 2843 Hebdo 16 octobre 2003 Copyright © - REPRODUCTION INTERDITE